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« Hacker » son cerveau pour calmer son besoin d’hyper performance

Ce billet s’adresse aux perfectionnistes dans l’âme, à celles qui planifient une semaine en une journée, à ceux qui ont des exigences de performance démesurées. Mener une vie bien remplie, être intéressé par tout et vouloir réaliser de grandes choses vient souvent avec un besoin de performer à outrance. On dit qu’on a les qualités de nos défauts et celui-là, bien que parfois pratique, peut vite devenir épuisant mentalement. Après un an de thérapie cognitive comportementale (qui fera l’objet d’un futur billet), j’ai beaucoup appris sur le fonctionnement des pensées et j’ai envie de partager quelques trucs qui vous permettront de prendre la vie (je l’espère!) avec un peu plus de légèreté.

On a beau essayer de « lâcher prise », de méditer, de se dire qu’on ne peut pas tout faire en même temps, le naturel revient toujours au galop. Il faut se déjouer. “Hacker” son cerveau, défaire des réflexes en pensant complètement l’opposé de ce dont on est habitués. Je vous avertis, ce n’est pas facile et ça nécessite de l’entraînement. À une époque où l’on parle constamment de productivité et où les « workaholics » sont encore valorisés dans les entreprises, mes trucs iront probablement à l’encontre de ce que vous êtes habitués de lire.

Quel est le minimum que je peux faire aujourd’hui?

Avez-vous aussi la maladie de la « to do list » débordante? C’est normal de traverser des périodes de rush, mais c’est un rythme qu’on ne peut pas maintenir au quotidien. En plus, c’est franchement découragement de ne jamais venir au bout de sa « to do list ». J’ai commencé à me demander quel était le minimum que je pouvais faire avant d’accomplir des tâches, que ce soit pour le ménage de mon appartement quand je n’ai pas envie d’y passer la journée ou avant de commencer une journée de travail. Vous trouverez ça difficile au début, parce que vous aurez l’impression d’être lâche, mais c’est une question de conditionner son cerveau à prioriser et à penser de façon plus réaliste. Vos fins de journée seront nettement plus satisfaisantes!

Faire son travail, point.

Tout ce qu’on fait ne peut pas toujours être extraordinaire. Le travail extraordinaire sort du lot, justement parce qu’il émerge au travers du travail ordinaire. Viser à accomplir un travail « correct », ça ne veut pas dire être désengagé ou tourner les coins ronds. Ça signifie de maintenir des attentes réalistes envers soi-même. Et puis, qu’est-ce qu’un travail « correct » pour ceux qui mettent toujours la barre haute? C’est probablement déjà très bien. Au fond de nous, on visera toujours l’excellence, mais commencer chaque chose en se disant qu’on doit toujours être au top, c’est beaucoup de pression.

Avez-vous d’autres trucs dans la même lignée? N’hésitez pas à les partager en commentaire!