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Vendredi tous les jours ou la vie d’adulte

NOTE : ce que j’appelle «vendredi» dans ce billet peut très bien être un mardi ou un dimanche pour certains lecteurs. Il s’agit en fait du jour où vous terminez le travail pour partir en congé.

Aujourd’hui, c’est vendredi. En ce vendredi où j’écris le billet que vous êtes en train de lire, il fait soleil dehors et le printemps se fait sentir. Le gros luxe quoi! 

À partir de 16h30 environ, le sourire m’arrive au visage et je ressens une espèce de sensation de bien-être. Ma fatigue accumulée de la semaine s’évapore soudainement grâce à un phénomène que je ne saurais expliquer. Au diable les affaires à régler au boulot et le bon souper santé!

Si tu m’appelles et que ton numéro m’est inconnu, il se peut fort bien que je ne te réponde pas. Non, ce n’est pas parce que mon cellulaire est perdu dans ma sacoche. C’est parce que dans la vie, je ne suis vraiment pas une grande admiratrice des conversations téléphoniques, donc le vendredi après 16h30, il arrive que je me permette d’ignorer la vibration d’un appel.

En fait, je me réserve cette dernière soirée de «semaine» pour faire des choses agréables, comme préparer un bon souper, prendre un verre de vin, aller au resto, siroter une bière, voir des amis, aller au cinéma, visiter la famille, écouter un film chez moi, etc.

Tu ne me verras JAMAIS faire du ménage un vendredi soir. Si ça m’arrive, tu me tueras, comme dirait Dan Bigras.

Chaque jour vendredi?

Et c’est là que je me pose la question suivante : et si chaque fin de journée était pareille à celle du vendredi?

C’est certain qu’à entendre la publicité d’ÉducAlcool, ce ne serait pas très bon pour la santé, parce qu’on le sait, il ne faut pas boire tous les jours. Même si je ne suis pas du genre à demander à mes hôtes d’arrêter de me servir après mon deuxième verre un vendredi soir de party, je ne veux pas dire que tous les jours devraient se terminer avec de l’alcool.

Ce que je tente d’insinuer, c’est que j’aimerais bien développer cette capacité à me sentir comme le vendredi soir tous les soirs de la semaine. Il me semble que j’aurais le dos un peu moins tendu et que j’arrêterais de remettre des activités fun avec comme seule raison le fait que c’est lundi ou mardi ou mercredi ou jeudi. Quoique le jeudi, la frénésie du vendredi commence à se faire sentir… #jeudredi

Et si chaque fin de journée était pareille à celle du vendredi, le sentiment fabuleux exclusif à ce dernier jour de la semaine deviendrait-il moins excitant? Au moment où j’écris ces lignes, il sera bientôt 18h. Parce qu’aujourd’hui est un vendredi, je me permets donc de ne pas répondre à cette dernière interrogation. Au diable les réflexions, je m’en vais prendre un verre avec mon chum.

Et demain, samedi matin, je siroterai mon café au lait en lisant La Presse+…

Et dimanche, je ferai sûrement mon épicerie et du ménage…

Comme quoi chaque jour de la semaine a sa personnalité. Dans le fond, vivement les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. 

C’est à ça que je vais porter un toast cet après-midi.

Bon vendredi tout le monde!