5 pistes d’instrospection pour clore l’année l’esprit tranquille
L’année s’achève et tu n’as pas encore fait la paix avec celle-ci? Et si prendre un peu de temps d’introspection pour faire un bilan éclairé pouvait t’aider à entamer 2021 avec plus d’optimisme et de confiance? Voici quelques pistes d’introspection pour t’aider :
Première étape : le déchargement mental.
S’accorder du temps blanc pour écouter.
Qu’est-ce qui te vient en tête quand tu penses à l’année qui vient de s’écouler? Et quand tu penses à la prochaine? Même quelques minutes d’écriture automatique peut nous permettre de prendre conscience des pensées qui roulent dans notre tête et de « l’histoire qu’on se raconte ». Idem lorsqu’on pense à l’année à venir, les pensées automatiques ont parfois des réponses et des pistes d’évolution pour nous, avant même qu’on en ait pris conscience.
L’énoncé à compléter :
Cette année est l’année de _____________, mais aussi l’année de ______________ et de ____________.
Deuxième étape : rétablir les faits
Regarder l’année qui s’achève sous différents angles
Ce qui te reste spontanément en tête de ton année est-il représentatif de la réalité? Ton regard est-il trop positif, trop négatif, uniquement centré sur tes actions, succès, erreurs et émotions ou, à l’inverse, uniquement centré sur les événements hors de ton contrôle qui se sont produits autour de toi? Pour faire la paix avec l’année et t’assurer de transporter avec toi toute l’histoire, taire ton ressentiment et tirer tous les apprentissages, il importe de regarder ton année saison par saison à nouveau. Pour ce faire, le plus facile est de regarder les photos et les notes que tu as prises dans ton cellulaire, ou encore ton agenda.
La question à se poser :
Qu’est-ce qui ne me sert plus et que je souhaite laisser derrière? Qu’ai-je appris, acquis ou accueilli dans ma vie qui me rend plus sage ou plus confiant.e et que j’amène avec moi dans la prochaine année?
Troisième étape : partir des besoins
Entamer la nouvelle année avec confiance et sans pression
Oublie les grandes résolutions et oublie aussi l’inertie. Le défi qu’on te donne cette année, c’est d’essayer de partir de tes besoin plutôt que de tes désirs (ou non-désirs) pour donner une orientation motivante à ton année. La formule est simple, on commence par un seul besoin ou un besoin par sphère pour les plus ambitieux (travail, famille, vie personnelle).
L’énoncé à compléter :
« Cette prochaine année, le temps est venu de _______________ »
Quatrième étape : Choisir une pratique
Choisir l’apprentissage plutôt que l’accomplissement.
Miser sur une pratique durable plus que sur le résultat. Plus le défi est grand et moins il est probable de l’atteindre du premier coup. Par exemple, si le temps est venu pour moi de me mettre en forme, je devrai développer l’habitude de bouger et de bien manger. Il y a certainement des jours ou des semaines qui vont moins bien se passer. C’est normal, puisque mon besoin exige que je développe de nouveaux réflexes, de nouvelles habitudes ou de nouvelles compétences par la pratique. Si je m’engage à bouger et à mieux manger de jour en jour, en cas de glissement, je peux toujours revenir à ma pratique. Trop souvent, on abandonne quand c’est difficile ou quand on est déçu de notre performance. On change donc notre esprit de performance pour celui de l’apprenant! Ainsi, qu’on atteigne ou non notre objectif ou qu’on change de moyen en cours de route importe peu, puisque tous les gains comptent.
La question à se poser :
Quelle pratique servirait mon besoin de façon durable?
Cinquième étape : Transformer sa pratique en réflexe
Après le pourquoi et le quoi, vient le comment.
Une fois que la pratique est choisie, il faut maintenant lui tailler une place dans notre quotidien. Comment? En bloquant du temps dans notre agenda de façon récurrente ou en identifiant un contexte déclencheur, comme un indicateur qui déclenchera en nous un nouveau réflexe. Dans l’exemple de la mise en forme, on pourrait certes choisir de s’entraîner le lundi, mardi et jeudi. Ou de bouger dès qu’on a passé 6h sur l’ordinateur!
La question à se poser :
Quand vais-je m’exercer?
Vers quelle pratique puis-je revenir en cas de glissement?
L’agilité et la résilience, ce sont de nouveaux réflexes à développer
Mais avec la pratique, cela fait de nous non seulement quelqu’un d’autonome et adaptable, mais aussi coéquipier, un leader ou un entrepreneur plus courageux et plus inspirant.
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