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Apprivoiser le temps

Tuer le temps.

Gagner du temps.

Perdre son temps.

Prendre son temps.

Pas le temps.

Manque de temps.

Besoin de plus de temps.

Le temps passe trop vite, ou prend une éternité, mais au moins il fait bien les choses. Et après la pluie, habituellement, il revient. J’ai envie de dire oui. Oui et non à la fois.

On vit dans cette bulle où le temps semble avoir perdu sa valeur. Où l’on ne se permet plus d’attendre, de réfléchir sans faire, de juste profiter du silence et du présent. On est habité au vite. Au trop vite. Pourtant, la vie est belle quand elle est consumée doucement et tranquillement. Le temps est invisible, mais on peut le sentir.

Le temps est relatif 

Faire cuire un gâteau, apprendre à jouer de la guitare, maîtriser un nouveau sport, se sentir efficace dans un nouvel emploi, se sortir d’une dépression. Tout ça prend du temps, mais la durée ne sera pas la même. Mon « ça prend du temps » ne sera pas le même que le tien. En fait, le temps ne manque jamais : il suit ton rythme.

Le plus dur à faire, c’est de l’accepter. Accepter qu’on n’ait pas le contrôle sur le temps. Et que le chemin le plus long est souvent le meilleur. Les raccourcis finissent toujours par nous rattraper de toute façon.

Le temps est précieux

Un ami m’a dit, une fois : à la fin de ta journée, tu es ton propre patron.

Ton temps, il t’appartient. C’est à toi d’en faire bon usage. Le temps, on peut l’étirer, mais on ne peut pas l’inventer ni en ajouter. Parce qu’au bout du compte, dans la journée, il n’y a que 24 heures. Et sept jours dans la semaine.

Le temps est à toi

Du temps, on n’en aura jamais assez pour tout faire ce dont on rêve. Pas pour tout en même temps, du moins. Mais si on y va un à la fois, ça va. Inévitablement, faut faire des choix. Choisir ses priorités, c’est encore une fois accepter. Accepter qu’il faudra mettre de côté un projet. Mettre sur pause ce qui n’est pas prioritaire.

La priorité, c’est prendre du temps pour soi.

Ça veut dire quoi, exactement? C’est à toi de le décider…