Bilan annuel professionnel : bien finir pour bien revenir

Il reste quelques jours de travail avant les vacances et tu aimerais faire ton bilan professionnel pour bien finir l’année? Voici quelques pistes pour t’aider :

 

1- S’accorder du temps blanc pour faire le bilan – individuellement et encore mieux, entre collègues d’une même équipe.

Cela peut aller de trente minutes à une demi journée. L’idéal, c’est de se bloquer du temps à l’avance, de s’assurer qu’on ne sera pas dérangé.es. Rends ça agréable en changeant d’espace de travail ou en accompagnant ta réflexion d’une ambiance propice à l’introspection avec de la musique, ou encore ton breuvage favori. L’idée est de recréer la fameuse ambiance du « Lac à l’épaule », lequel a comme avantage de nous faire prendre un recul physique sur notre quotidien pour mieux l’observer. Pour en savoir plus.

 

2- Regarder le chemin parcouru et la quantité de travail abattu plutôt que ce qui n’a pas (encore) été fait.

On a souvent de grandes attentes au travail et nos objectifs ne sont peut-être pas toujours atteints, MAIS on a sûrement fait beaucoup plus de choses qu’on pense en un an. C’est bon de quantifier : le nombre de clients qu’on a servis, le nombre de nouveaux clients, le nombre de projets livrés, le nombre de concepts élaborés. On surestime ce qu’on peut faire en une journée, mais on sous-estime ce qu’on peut faire en une année. Cet exercice peut nous aider à éprouver un sentiment de travail accompli MALGRÉ le fait que tout ne s’est pas déroulé comme prévu. 

Par exemple, quand j’étais directrice d’une équipe de stratégie, une collègue et moi avions colligé quelques faits saillants, ce qui nous a fait prendre conscience – à nous comme à nos patrons – que la croissance de l’entreprise était passée par la création de notre nouveau département. Sans ces quelques minutes à comptabiliser des données pour le plaisir, nous n’aurions jamais vraiment réalisé que notre service avant permit d’accompagner 42 nouveaux clients et élargi bon nombre de mandats existants cette année-là. 

 

3- Varier nos métriques

Les accomplissements et les résultats, c’est une chose, mais on peut aussi se demander en quoi on a été créatifs, en quoi on a éprouvé le sentiment d’avancer, quelles relations significatives on a réussi à tisser, quelles conversations importantes on a eues. Élargir notre définition du succès nous démontre que le chemin est souvent plus enrichissant (et important) que la destination, et que ce sont ces expériences qui ajoutent à nos compétences. 

 

4- Changer le focus de la performance vers l’apprentissage

LA question à se poser est donc : « qu’est-ce que j’ai appris cette année », « quelle compétence j’ai développée » et qu’est-ce que je veux amener avec moi dans la prochaine année? Même quand rien ne s’est passé comme prévu, c’est impossible que ce concours de circonstances ne nous ait pas laissé au moins une leçon ou sagesse supplémentaire en héritage.

 

5- Envisager la prochaine année dans un esprit d’agilité et d’évolution

On peut partir notre année en se demandant de quoi on a besoin mais aussi en brainstormant sur les différents moyens de répondre à ces besoins. Comme ça, même si notre boss nous dit non pour une formation qu’on avait en tête, faute de budget, on peut passer à une autre façon d’explorer les sujets qui nous attirent et ainsi ne pas dépendre des autres pour répondre à nos besoins. Sans compter que quand on part de nos besoins actuels et réels, ça veut aussi dire , qu’on se donne le droit de changer d’objectifs OU de moyens en cours de route. On se donne le droit d’évoluer et on reste plus collés sur le pourquoi que sur le quoi.

 

Pas du type objectifs? C’est bien correct

Ce peut être très inspirant de démarrer l’année dans la curiosité et l’ouverture plutôt qu’avec des objectifs précis en tête. Cela dit, si l’heure est venue de passer à l’action sur quelque chose nous tient à coeur, parce que le besoin est là, ben go on fonce, on essaie des choses et on s’ajuste. Quand l’objectif n’est pas de réussir, mais bien d’apprendre et d’avancer, c’est moins de pression.

 

L’agilité et la résilience, ce sont de nouveaux réflexes à développer.

Mais avec la pratique, ils feront de nous des individus plus autonomes et adaptables, et aussi des coéquipiers, leaders ou un entrepreneur.es plus courageux.ses et plus inspirant.es. 

Envie d’aller plus loin? Nos boîtes à outils et nos programmes audios servent justement à faciliter l’adoption de ces nouveaux réflexes en t’accompagnant dans tes moments de réflexion stratégique, de planification hebdo et mensuelles, de bilans et d’ajustement, au fil des saisons. 

 

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