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Ce qui inspire Sandrine Lambert

Je soupçonne l’inspiration d’avoir pour l’âme, la même valeur que le sang rouge vif qui coule dans les veines de notre corps! L’inspiration constitue une bouffée d’air créatrice qui ne se trouve pas toujours où on l’attend.

L’inspiration fait de nous des êtres de passion, nous nourrit d’un enthousiasme salvateur et d’un ardent besoin de transmission.

Parmi mes sources d’inspiration, en voici quatre que j’aimerai partager. Et tout en hashtag, «parce qu’on est en 2017»!

1. #LaLoire et ses plaisirs connexes que sont le cabernet franc et les vignes majestueuses, la pierre de Tuffeau et l’esprit de Rabelais.

Là, ce sont mes racines, le nid familial, les expériences de jeunesse, un fleuve sauvage qui ne cesse de s’embellir à mes yeux, au gré du mouvement ondulatoire de ma mémoire et du va-et-vient de mes voyages. Une place de choix dans l’impétuosité de mes souvenirs, dans l’archipel des beautés marquantes et réconfortantes. C’est aussi l’ancrage et le phare de ma réalité d’expatriée.

2. #Slowtoute ou comment naviguer tranquille tout en étant attirée par les mers d’intensité

Le magazine Châtelaine a apporté de l’eau au moulin de ce mouvement visant à prendre son temps en publiant cet article : «Ralentir? Ça presse!» Même s’il y est question surtout de la vie de famille, c’est un défi qui se pose à chaque individu, à tous les moments de son existence. 

Aussi, dans La vie intense, une obsession moderne, Tristan Garcia nous met en garde: «S’en remettre à l’intensité seulement pour trouver une raison de vivre, c’est livrer sa pensée à la fatigue existentielle.» Le journal Le Devoir rappelle dans son récent article sur la dictature de l’insomnie que «le nouveau mantra des dévots de l’aube contamine le milieu du travail».

Nul besoin de faire un inventaire à la Prévert de toutes les frénésies qui entourent nos modes vie pour juger indispensable de se questionner sur ceci : comment faire cohabiter le besoin de calme et de sérénité avec la volonté de tout connaitre, tout expérimenter et tout vivre? C’est là que le pelletage de nuages peut apparaitre comme une respiration nécessaire ; une réponse à considérer à l’ombre d’un arbre centenaire, sur les cimes d’une montagne, à l’orée du bois ou à la croisée des chemins.

3. #Westfalia et son mode de voyage (il lui resterait juste à être électrique!)

Le Westfalia est un complice de choix du #slowtoute, de l’errance et de la contemplation. Certains l’ont même renommé le Wescargot. Aux plaisirs de la lenteur s’adjoint l’harmonie avec la nature : la table est mise pour se laisser griser par l’ivresse de la liberté.

4. #FleursSauvages 

J’avais déjà parlé de mon émerveillement pour le muguet. Mais d’autres fleurs m’ont émue l’été dernier. J’ai eu la chance de voyager à Terre-Neuve, sur l’île qu’on nomme «le rocher» pour sa terre quasi-infertile et sa forte propension à l’érosion. J’y ai appris deux choses qui ont forcé mon admiration : la chaleur humaine y est inversement proportionnelle aux foudres du climat et les fleurs sauvages, à l’image des poètes de ce monde, font émerger la beauté en milieu hostile!