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Des vacances loin des écrans: et si on prenait une pause d’hyperconnectivité?

À quel point trouves-tu ça difficile de t’éloigner des écrans, même en vacances?

Pour moi, je dois avouer que c’est un enjeu qui dure, et qui m’a même amenée à faire une pause d’un an d’Instagram et des médias sociaux, il y a quelques années. Ma cure avait commencé l’été, justement.

Mon état général ressemblait pas mal toujours à ça : saturation mentale, débordement du travail dans ma vie familiale et personnelle, hyperstimulation mentale et avalanche de pensées en tout temps, tant en lien avec les apprentissages, la créativité, les opportunités qu’en lien avec mon discours mental, la comparaison, la remise en question, etc.

C’était infernal.

Et je savais que c’était en partie lié à mon utilisation des écrans.

Je savais qu’insidieusement, à l’instar de celui de bien des humains du 21e siècle, mon cerveau était devenu accroc au sentiment de possibilité qui venait avec le geste de déverrouiller mon téléphone.

Je savais que je me servais de lui pour fuir ma fatigue de jeune mère, mon sentiment d’incohérence personnelle au travail, mes frustrations, mes déceptions.

Quand je me sentais toute croche ou simplement ennuyée, je pouvais me plonger instantanément dans une lecture, dans de belles images.

Aussi simple que ça.

Toutes les dépendances prennent leur ancrage là, dans ce désir de fuir un état intérieur inconfortable. Que ce soit la dépendance au travail, à la nourriture, aux substances ou aux écrans.

Si vous avez écouté le documentaire The Social Dilemma, vous savez que pour chaque personne, la faille est différente. Certains rafraîchissent leur boîte courriel, d’autres écoutent des vidéos Youtube, d’autres encore lisent les nouvelles ou comme moi, scrollent sur les médias sociaux. Même en vacances.

On a du mal avec le vide, avec la peur de manquer quelque chose, avec la peur d’être invisible, de ne pas en faire assez, de ne pas être assez, avec les émotions inconfortables, avec l’ennui.

Mais avec le temps, ce temps d’écran nous coupe du monde qui nous entoure.
Nous coupe de notre intelligence, de notre jugement, de notre connaissance de nous-mêmes, de la diversité de nos expériences.

La ligne est mince entre utilisation satisfaisante et insatisfaisante. Entre juste assez et trop plein.

Les vacances sont un excellent moment pour expérimenter, pour déceler quand la satisfaction fait place à l’excitation ou au haut-le-coeur.

Pour identifier et poser nos limites, pour remarquer à quels besoins on tente de répondre par l’hyperconnectivité et explorer d’autres façons de répondre à ceux-ci.

Une bonne façon de diminuer mon temps d’écran a été de remplacer le rituel du scrolling par un autre rituel, celui du lent mouvement : la marche, par exemple.

Sortir dehors au lieu de sortir mon cell.

Pour remplacer mes lectures sur les écrans, qui m’amenaient toujours ailleurs sur les réseaux, je suis revenue aux livres et je suis passée aux balados.

Ainsi, mon regard s’est libéré de l’écran et j’ai pu regarder le monde un peu plus à nouveau.
Ce temps loin des écrans m’a permis de me pencher sur ce qui me faisait souffrir et de l’adresser directement. Un petit pas à la fois.

Je t’en souhaite tout autant.

D’ailleurs, pourquoi ne pas profiter des vacances pour pratiquer la déconnexion (aux écrans) et la reconnexion (à toi-même, à ceux qui te sont chers et à la nature)?

Pour t’aider, nous avons débloqué le premier audio de notre programme balado Les Saisons – vivre et travailler au rythme des saisons intitulé « Les saisons modernes». Ce programme est composé de récits et d’essais, de pistes d’introspections et de réflexions sur l’évolution personnelle et professionnelle, sur le sens et le leadership de soi, ton rapport à l’espace mental, à la nature et au temps.

Jusqu’à maintenant, on nous a dit que nos programmes accompagnent magnifiquement bien les balades au bord de l’eau, les marches en poussette dans le quartier, les parties de soccer des enfants, les petits matins au chalet et les trajets en voiture. Plusieurs nous ont même dit avoir écouté les audios plusieurs fois.

Nous chérissons très fort ce secret bien gardé, hébergé derrière les portes de l’école de saison, mais nous avons aussi envie de te le faire découvrir! D’où l’idée de rendre le premier extrait accessible à tous!

Si tu souhaites les apporter en vacances, ils peuvent être téléchargés sur l’École de Saison.

Tu peux écouter le premier audio ici!

Bonnes vacances!

Julie