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Ton rêve : si incroyable que tu n’en reviendras pas

Joëlle nous raconte la suite de l’histoire de son rêve devenu réalité. Si tu as manqué la première partie, tu peux la lire ici. 

J’ai donc passé l’été doucement au gré des marées du fleuve, en redonnant une seconde vie à ce petit voilier, le sortant le plus possible et tombant en amour avec l’environnement maritime. Je me dis que c’est la meilleure décision de ma vie. 

Vers la fin de l’été, la fantastique Johanne Auger, de chez BCF avocats, me demande si j’ai envie de me joindre à son équipe de femmes d’affaires pour participer à une journée de voile avec l’Équipe de voile Atlas et le Groupe Esprit de corps sur l’un de leurs Volvo 60, un voilier de course de 60 pieds de long qui a la capacité de parcourir les océans à grande vitesse et la course Volvo Ocean Race. Je suis sans mot ! (pour votre information, un Volvo 60 est un voilier de course construit sur mesure ; il y en a 17 dans le monde)

On m’avait déjà parlé de synchronicités et de trucs du genre, mais là vraiment, je n’en reviens pas.

Ça me semble impossible. Est-ce le destin ?

L’Équipe de voile Atlas est l’équipe de Maxime Grimard, Gilles Barbot, ET de Georges Leblanc, le grand skipper canadien, cette légende vivante que j’ai eu la chance de rencontrer au début de l’été ! Elle ne le réalise pas encore, mais à ce moment, Johanne Auger me fait un sacré cadeau. Moi qui croyais ces voiliers et ce genre d’activité sportive complètement inaccessible ! 

Le jour de cette première activité avec l’Équipe Atlas restera gravé à vie dans ma mémoire. Vous savez le genre de moment qui vous semble complètement surréel ? Une journée marquée par l’intensité des tâches à accomplir, des fous rires, de la sueur et une synergie d’équipe incroyable. Toute la journée, je me demande si c’est vraiment en train d’arriver. 

Ce jour-là, je découvre qu’il est possible de devenir membre de l’Équipe Atlas et de s’initier à la voile océanique lors de régates, de convois ou autres activités spéciales, comme du team building corporatif par exemple. Ça semble possible.

Une semaine plus tard, après quelques échanges avec le skipper Maxime qui me confirme que «oui c’est possible», je m’inscris donc au Trophée Georges Leblanc, une régate amicale organisée pour les membres de l’Équipe Atlas, entre leurs trois Volvo 60, en l’honneur du plus grand skipper Québécois, George Leblanc. 

Une régate, c’est une course. Et c’est ma première régate à vie. Sur un Volvo 60, des bateaux mythiques qui ont fait le tour du monde. Un minimum de sept personnes est nécessaire pour opérer ces machines hallucinantes. Je me suis donc joins à l’équipe d’Esprit de corps III avec une gang de gars hyper dynamiques (la voile océanique est un sport assez masculin vu la force physique nécessaire pour opérer le bateau, mais les femmes sont les bienvenues – il y avait d’ailleurs une femme enceinte à bord ! 😉 et j’ai pu ainsi participer à ma première régate avec de super équipiers et un skipper (Maxime Grimard) qui marquera sûrement son temps à son tour.

Mon prochain défi ? Participer à un convoi, c’est-à-dire partir en mer quelques jours avec leur équipe afin d’aller porter un de leur bateau à une destination. Et je sais que ce nouveau rêve va se réaliser. Maintenant, je sais que c’est possible. 

La synchronicité, confirmation d’un choix juste !

Oui, je sais, la rencontre de Georges Leblanc et de l’Équipe Atlas est un heureux hasard ou un coup du destin. Mais il- y a-t ’il vraiment des hasards dans la vie ? Je préfère croire en ma chance. Ces rencontres complètement extraordinaires pour quelqu’un qui s’intéresse à la voile ont juste confirmé que j’avais fait le bon choix.  

La plus grande leçon que ces expériences et ces rencontres m’ont apprise est que nos rêves sont non seulement possibles, mais que lorsqu’ils sont parfaitement alignés avec les aspirations profondes de notre cœur, ces rêves peuvent nous ouvrir un monde que nous croyions complètement inaccessible. 

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 crédit Fotau.com