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5 étapes pour réussir votre demi-marathon et vos projets professionnels

Ça fait 6 ans que je fais de la course à pied, 6 ans et bien des choses ont changé dans ma vie. Avec la course à pied, non seulement mon corps a changé, mais ma perception de celui-ci aussi. En fait, ma perception même de ma propre vie a changé. Il y a quelque chose de fort dans la pratique de la course à pied. Et pourtant, c’est si simple comme sport. Ça prend juste une paire de souliers et c’est parti! 

Les premières fois, on en arrache. On s’essouffle, rage, on a chaud, soif et faim… Et il a toujours une p’tite coureuse plus expérimentée qui passe à côté, telle une gazelle, juste pour vous rappeler à quel point vous êtes un débutant qui s’est un peu trop laissé engloutir par son sofa et Netflix. Puis, vient un temps où bouffer de l’asphalte avec vos runnings devient une nécessité. Parce que courir, ça donne soif, oui, mais ça donne aussi soif de bouger et de s’activer. La course devient alors un mode de vie. Une philosophie. 

Vêtue de mon dossard, chaussée de ma paire de souliers de course usée, gonflée de volonté et d’espoir, je me suis rendue au fil de départ pour la course de Banque Scotia 21km de Montréal. Notre « lapin de cadence » nous a briefés, moi et le groupe de coureurs à proximité. Et ce qu’elle a dit m’a beaucoup marquée. En fait, ce fut une révélation. Il y a comme des liens qui se sont créés dans ma tête entre ma vie et la course. En fait, j’ai compris pourquoi je courrais depuis tant d’années. 

 

Durant le demi-marathon, et dans la vie, il y 5 éléments à garder en tête. 
1. Au début, lorsque sonne l’heure du départ, on doit rentrer dans notre bulle.

Se connecter avec soi-même et son corps. On puise ce qu’il y a de plus fort en nous. On focus. On incarne la concentration même. Et on ne perd pas de vue ce pour quoi on court. On court pour soi, pour une amie, notre mère, notre père, pour une cause. Seule la cause devient notre raison d’être, notre guide intérieur qui nous pousse à aller de l’avant.

2. Lorsque la concentration est toute là, le rythme s’installe.

Il ne faut pas aller trop vite. Sauter des étapes pourrait être fatal et nous obligerait même à reculer d’un pas. Non, surtout ne pas reculer. Toujours aller de l’avant. Tout en gardant un rythme qui permet d’être à l’affût de ce qui se passe autour de soi. Pas trop vite, pas trop lent. Pour ne pas s’essouffler et ne pas oublier son focus.

3. Vient alors le temps de la patience.

Oui, c’est long 21,1 km. Vous avez raison. Mais chaque chose à son temps. La patience, c’est la sagesse du temps. L’étrange légèreté de l’être qui attend son heure. La patience, cette douce ennemieamie qui me tiraille et qui pousse à être meilleure quand j’arrive à attendre et à patienter. La patience, c’est faire confiance. Faire confiance que les choses se présenteront comme elles se devront au moment venu.  

4. Ce qui nous amène à l’acharnement.

Parce qu’après un bout de temps, les microdéchirures se font sentir. Le cerveau envoie mille et un messages pour dire que vous souffrez le martyre, que vos jambes et pieds risquent de vous lâcher ou de se décomposer sur l’asphalte si vous n’arrêtez pas. Alors, vous vous acharnez. Pas question de vous arrêter. Il y vous reste que quelques kilomètres.

5. Enfin, vous voyez sur le côté de la piste le kilomètre 19.

Il n’en reste pas gros. Alors, vous y allez à fond, vous lâchez les breaks et foncez. Votre cerveau est en lock-out. Vous n’arrêtez pas de courir. Vous donnez tout ce que vous avez. Vous riez, chantez, lâchez prise… C’est l’euphorie.  

La concentration, le rythme , la patience, l’acharnement et l’euphorie. Voilà les 5 mots à garder en tête lorsqu’on court une longue distance. Étrangement, il est surprenant de voir que ces 5 étapes, j’y ai aussi goûtées toutes les fois où j’ai entrepris un projet dans ma vie personnelle et professionnelle. Aller au bout d’un projet ou d’un rêve, c’est aussi se dépasser et traverser de nombreuses étapes avant de voir le fil d’arrivée. 

Au fond, courir, c’est un peu comme la vie. Même si parfois, on doit reculer ou s’arrêter, on finit toujours par arriver quelque part. Et chaque fois qu’on franchit la ligne d’arrivée, on a juste envie de recommencer. Et d’aller plus loin encore.   

Et vous, comment runnez-vous votre vie?