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Brainstorm au Braincamp

Le week-end du 11 au 13 septembre dernier, se déroulait la première édition du Braincamp. Élise, Julie, quelques amies et moi-même nous sommes rendues sur place, au Couvent Val-Morin, pour vivre cette expérience de trois jours. C’était un peu comme un camp de jour pour adulte. Pour retrouver son petit enfant intérieur, caché pas trop loin. Pour se rappeler que, malgré la vitesse à laquelle la terre tourne, malgré les jours et les semaines qui s’enfilent les uns après les autres et qui (bien souvent) se ressemblent un peu trop, il faut se laisser le temps de respirer. De décanter, de vivre du nouveau, de se plonger dans l’inconnu. De se retrouver avec soi-même pour se piquer une jasette. Et s’émerveiller des connexions humaines qui sont, en fait, si faciles.

Recharger ses batteries, décrocher du quotidien

J’y allais avec cet espoir. Me concentrer sur moi. Apprendre de cette expérience et des rencontres que j’allais faire. Pour la première fois depuis un bon moment, c’est ce qui s’est passé Je m’étais fixé deux objectifs : décrocher de mon quotidien et établir mon plan de carrière. Voir ce qui n’allait pas, déterminer les options possibles, me fixer un but réalisable. Vite.

À l’arrivée, on nous avait fourni un cahier pour prendre des notes, y déposer nos pensées du moment et nos réflexions. Un carnet de voyage. À ma plus grande surprise, je n’y ai presque pas touché. Le cahier est resté loin de moi. Je me suis même demandé si j’allais bien, compte tenu du fait que je passe mes journées à écrire. (Le cahier et le stylo sont partie intégrante de moi, de mon sac à main et de mon look vestimentaire. – No joke!- J’en ai toujours un à portée de main.) Au cas où l’inspiration viendrait cogner à ma porte. Que ce soit avec Les inspirés, mon blogue ou bien mon travail quotidien, je passe ma vie à parler aux autres à travers les touches d’un clavier d’ordinateur ou l’encre d’un stylo qui s’imprègne dans une feuille de papier. Pas au Braincamp. Cette fois-ci, c’est par le biais d’ateliers, de séances de yoga et de discussions animées, humaines et touchantes que j’ai eu la chance de vivre. Et c’est là que j’ai réalisé que j’avais atteints l’un des buts de mon séjour : décrocher de mon quotidien.

Des ateliers qui vont au-delà du simple exercice

Une séance de yoga qui recentre et fait du bien avec Josianne de O’Yoga. Une connexion profonde avec cette femme souriante qui a pris le temps de nous parler, de nous écouter, de nous sourire tout au long du week-end. Qui plus est, tout juste avant de partir, j’ai appris que j’avais le même nom et le même prénom que sa grand-mère. Il y a de ces personnes, dans la vie avec qui ça connecte. Tout simplement. Et on se dit que le hasard est quelques fois prédestiné.

Les ateliers menaient bien souvent à l’introspection. Que ce soit par le self branding de f. & Co qui permet de voir comment on se définit et comment les autres nous perçoivent; par l’exercise de visualisation de Julie qui nous permet de reconnecter avec notre petit enfant intérieur, on a eu la chance de se brasser les neurones et réfléchir autrement. Les ateliers plus créatifs, comme l’origami géant de Miss Cloudy ou encore les jeux de rôles improvisés de Matière brute, nous auront permis de sortir physiquement ce qu’on travaillait dans notre tête. Ne pas avoir peur du ridicule, sortir des habitudes et se défouler. Tout simplement.

Après trois jours

On revient la tête pleine de positif, le cœur chargé à bloc grâce aux rencontres qu’on y a fait. Et on réalise :

On se pose tous des questions. C’est normal. Nous sommes humains. Bien souvent, les réponses que l’on cherche se retrouvent en nous, dans notre coeur. Et dans celui des rencontres qui parsèment notre chemin. Le Braincamp, c’était tout ça. Un camp de vacances pour le cerveau. Parce qu’au moment où on laisse tomber certaines barrières, l’impossible devient soudainement beaucoup plus facile à réaliser.

Le prochain Braincamp sera en avril. Un rendez-vous avec soi-même, c’est important!