Être l’architecte de ses rêves
Quiconque a décidé de se lancer en affaires a vécu, à niveaux d’intensité plus ou moins élevés, le doute. Est-ce vraiment réaliste de me lancer à mon compte, sans source de revenus stables? Est-ce que je serai capable de vivre de ma passion? Ne devrais-je pas plutôt me trouver un emploi et travailler sur mes projets « on the side » pour limiter le risque?
Mettre de côté ses rêves, les relayer au second rang, c’est un peu comme de se dire qu’ils ne comptent pas vraiment (ou suffisamment) pour s’y consacrer pleinement.
Chacun(e) vit des périodes d’incertitude, surtout dans le merveilleux monde de l’entrepreneuriat. Il y a les hauts et les bas : les semaines avec plein de clients et de projets – ça fourmille, c’est enthousiasmant – et les moments un peu moins fructueux qui attisent le doute et incitent à des questionnements existentiels (gare à vous si, tout comme moi, vous avez une tendance à glisser facilement dans cet état d’esprit-là). Parmi les effets secondaires et risques réels associés à un tel état d’esprit : accepter des mandats moins motivants, qui ne nous correspondent pas, ou encore un emploi à temps partiel ou à temps plein… et mettre ses rêves de côté.
Tel le reflet de notre propre réflexion et de nos incertitudes, une discussion avec des proches ne s’avère pas nécessairement porteuse de bons conseils. Car la réaction des autres est intimement liée à la manière dont nous présentons une situation. Ou à leurs propres incertitudes.
Et pendant ce temps, nos projets et nos aspirations profondes se terrent en nous, en attendant tranquillement le moment propice pour refaire surface. Et voilà qu’au détour d’une longue marche, au travers une discussion, pendant un voyage, une idée fait surface. La vie se charge de nous rappeler que d’être animé d’une passion, d’un projet, d’un rêve et de les mener à terme, c’est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire et offrir aux gens qui nous entourent. Car comme le sourire, le rayonnement est contagieux.
Alors avant tout, il faut croire en son potentiel. C’est le message dont je me suis rappelé cette fin de semaine au détour d’un sentier sous la pluie en bonne compagnie, et qui depuis me fait vibrer de nouveau.
Alors j’ai fait le pari de mettre de côté mes peurs, de faire valser mes appréhensions, d’accepter les incertitudes et de plonger, encore. Pour continuer à construire mes rêves.
La route est parfois sinueuse, mais les détours sont autant d’expériences enrichissantes qui nous permettent d’évoluer, de nous solidifier. Pas à pas, nous construisons le chemin et en définissons la destination.