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L’Énacteur : ode à la vulnérabilité

« Le vrai leader n’est pas celui qui monte au sommet, mais celui qui descend vers son cœur. » Bryan Dubord

Le 20 novembre dernier, environ 150 personnes se sont déplacées pour assister à la conférence « L’Énacteur, leader du changement ». Bryan Dubord et son équipe nous ont parlé des changements qu’ils ont entrepris dans leur vie pour être plus authentiques et agir en cohérence avec leurs valeurs. Nous ne nous doutions pas que nous allions aussi faire partie de l’expérience… 

Pour changer le monde, il faut commencer par soi : voilà une étape inévitable à passer. Notre vécu, nos émotions, nos peurs et nos blessures teintent la manière dont nous voyons la vie, à travers des lunettes parfois plus grises que roses. Voilà le défi qu’on nous proposait de relever pendant une partie de l’activité : travailler sur nous. En plus d’être spectateur, le public avait la possibilité (s’il le souhaitait) de passer à l’action. Après avoir écouté la présentation de Bryan Dubord et quelques témoignages, nous avons donc tous mis la main à la pâte. 

Pardonner

Sur papier, un petit exercice (et non le moindre) : pardonner à quelqu’un, et écrire pourquoi nous éprouvons de la gratitude envers cette personne pour ce qu’elle nous a fait vivre. Comment cette épreuve nous a permis d’évoluer.

Étape suivante: se pardonner à soi-même et s’auto-exprimer de la gratitude. Ce n’est pas le genre de chose que l’on fait au quotidien, mais prendre le temps de s’arrêter et d’y penser fait vraiment du bien. Parce que pardonner, c’est aussi une manière proactive de décider qu’une partie de notre vécu plus négative n’a plus d’emprise sur nous, de cesser d’y consacrer de l’énergie. De s’en libérer. 

Unies dans la vulnérabilité

Une fois cette réflexion faite, il était le temps de… la partager avec une inconnu(e)! Cela semble difficile au début, mais on se rend bien compte de la compassion naturelle de l’être humain. Deux personnes qui acceptent de partager des choses aussi personnelles ne sont pas là pour se juger, mais pour s’accueillir. On réalise aussi que dans le fond, les histoires se ressemblent et que nous sommes bien souvent passés par des chemins parallèles, aux détours semblables. C’est réconfortant de s’en rendre compte et de lâcher prise sur ce que l’on croit être la seule à avoir vécu. Après cet échange, Marie et moi étions unies dans notre vulnérabilité, et paradoxalement plus fortes de l’avoir partagée. 

À ce que j’ai compris, être un Énacteur (ou une Énactrice), c’est d’avoir de la compassion envers soi-même pour pouvoir l’être envers les autres, les accueillir sans jugement peu importe où ils en sont. Et c’est aussi d’accepter que nous avons tous des forces complémentaires, que chacun rayonne à sa manière dans son environnement et peut contribuer à faire un monde meilleur.