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Une rentrée allégée

Visualiser et étirer le temps, entre vacances et rentrée

 

Au moment où vous lirez ces lignes, je serai bien enfoncée dans mes vacances, au chalet, à célébrer mes quarante ans dans un mélange de nature et d’amitiés – entourée d’enfants aussi – détail important puisque ça ajoute une dimension indispensable à ma définition du nec plus ultra – de la vie avec un grand V. Ça vous donne un aperçu tangible de cette vision intégrée que j’ai d’une vie riche, satisfaisante et pleine de sens.

 

Cette scène, cette fête, je l’ai imaginée encore et encore. C’est plus fort que moi, il y a toujours ce tableau, qui défile dans ma tête, que j’ai envie de reproduire. Si c’est ça être visionnaire, alors je le suis. Ce tableau est le moteur de mes implications, au travail et dans la vie.

 

Je suis une romantique et je romance à peu près tout, ce qui – mécanisme de défense ou non – me permet de garder la tête hors de l’eau et de transcender les tristes événements modernes qui, bien sûr, me prennent au cœur : changements climatiques, clivage économique de plus en plus grand, pression de toutes parts, violences et incompréhensions politiques.

 

Romancer et croire en l’humain est ce qui me permet de garder espoir. 

 

Mais attention, romancer et croire en l’humain, ça peut se faire de façon terre à terre et réaliste. Réaliste signifiant que ce sera loin d’être parfait, que ce sera parfois compliqué de se comprendre, de s’aligner, mais qu’en cours de processus, il y aura quand même du progrès, et ce progrès sera quand même bienveillant. Romancer et croire en l’humain, ce n’est pas être naïf, ni être dans le déni des grandes tragédies et incohérences, au contraire. Depuis toujours, c’est ce qui a permis aux humains de se mobiliser. De donner un sens à leur existence.

 

Visualiser le retour, la rentrée.

 

Le défi de cette propension à voir venir, c’est celui de demeurer dans le moment présent. À l’aube de la rentrée, je suis presque toujours prise d’une compulsion à tout imaginer, tout aligner, tout penser, tout contrôler. Pourquoi? Il me semble que c’est à la fois pour avoir l’esprit tranquille maintenant et pour avoir l’esprit plus libre une fois rendue là. Mais n’est-ce pas que ça nous vole quelques précieux moments si on s’emballe un peu trop. C’est pourquoi je mise sur la simplicité : le moins de destinations de magasinage possible, le moins d’achats possibles. Le moins de « batching » possible. Les bases seulement. Et avec le temps, on découvre nos formules gagnantes, ce qui est hautement, hautement satisfaisant! 

 

Ce qui est nouveau dans ma tête aussi (c’est peut-être les quarante ans!), c’est qu’il n’y a plus rien que je veuille CHANGER avec la rentrée. Plutôt que d’être dans un mode « projet » je suis dans un mode « satisfaction. » À ceux qui me demanderont quels sont mes projets pour la rentrée, je répondrai donc ceci : same old, same old : connecter, imaginer, progresser, emmagasiner de nouvelles connaissances passionnantes, partager et regarder les tableaux savamment assemblés et hocher la tête avec satisfaction. Apprendre de mes erreurs.

 

Émerger des vagues avec sérénité

 

C’est que la vie, le travail, la famille, être parent, ça nous demande tellement, mais tellement de confiance et de résilience pour garder la tête hors de l’eau et hors de notre propre chaos intérieur. Alors si vous voulez mon avis, réussir à garder le cap et à émerger des vagues – en continu et avec l’espoir intact – ce n’est vraiment pas rien.

 

Après un été à attraper chaque occasion de vivre des moments satisfaisants avec moi-même et avec les gens qui me sont chers, j’attendrai l’automne dans l’ouverture, m’appuyant sur les rituels et routines que j’ai forgés ces dernières années (pas des blagues que ça fonctionne, ce modèle Temps Blanc) – des rituels qui m’aident à me sentir solide intérieurement aussi bien qu’ils m’aident à trouver un moment pour chaque priorité.

 

Une rentrée à échelle humaine

 

Ma seule nouvelle intention sera d’avoir un focus encore plus micro que macro – pour contrer l’étourdissement qui vient avec la conscience de tout ce qu’il y a à faire pour que le monde tourne mieux, la conscience de tout ce qu’on pourrait faire, vivre et expérimenter. Que le monde explose ou non d’ici-là, c’est en se rapprochant des gens, de leur histoire, de leurs multiples dimensions qu’on trouvera du sens, qu’on regagnera espoir et – par le fait même – qu’on aura envie de s’allier pour agir, trouver des solutions, innover, avancer.

 

Il faut comprendre que c’est l’histoire des petits groupes qui, cumulée, forge l’histoire du monde. Je vous invite donc à entrer dans nos petits groupes cette rentrée, j’ai vraiment, mais vraiment très hâte de faire votre connaissance.

 

Bonne continuité d’été (le plus longtemps possible)

 

Julie

 

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