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Une vie mieux que les autres

On se regarde, on se désole. On se compare, on se console.

C’est ce que disait la mère d’une amie, quand j’étais au secondaire.

Pour nous libérer de nos complexes d’adolescentes.

Plus je vieillis et plus je réalise que c’est plutôt l’inverse.

On se compare, on se désole. Puis quand on compte nos bénédictions, on se console.

La comparaison est un puits sans fond.

Un abîme.

Et nous le faisons tous.

Sur les médias sociaux. Mais aussi dans nos conversations.

On parle du moule, de la non-santé, des autres strates de la société.

De la masse, des morts-vivants, des vieux, des jeunes.

On s’isole. On aspire à plus.

On juge, oui.

On a tant d’aspirations, après tout.

On vise haut. On vise mieux.

 

Mais en toute humilité, gardons en tête que vivre une vie inspirée, ce n’est pas vivre une vie « mieux que les autres ».

Non. Avec le temps, je réalise qu’on échappe difficilement à une vie comme les autres.

Vivre une vie inspirée, c’est porter sur une vie comme toutes les autres un regard différent.

Un regard inspiré qui nous permet d’apprendre et de grandir continuellement. De bien choisir et de s’attendrir.

Vivre une vie inspirée, c’est :  

Célébrer ce qui est, simplement.

Célébrer le vrai.

Voir les possibilités.

Être ouvert à la nouveauté.

Remarquer la beauté de la nature.

C’est se féliciter quand on fait ce qu’il faut.

Se pardonner si on ne le fait pas toujours.

C’est partager ses bonnes énergies, être gentil et avoir un impact.

C’est reconnaître les bonnes intentions chez les autres.

C’est chercher à s’inspirer des petites choses et à inspirer les autres à le faire aussi.

C’est être optimiste et transporter avec soi l’espoir d’une vie ou d’un monde plus innovant, plus créatif et plus humain… sans se mettre trop de pression.

Vivre une vie inspirée, c’est s’ouvrir aux autres, et plus important encore, à nous-mêmes.

Réaliser que nous sommes tous connectés.

Que nous sommes tous humains.

 

Dans les bas, dans les hauts.

Quand il est temps de passer à l’action.

Ou quand on a besoin d’entendre que c’est OK de prendre son temps.

Illustration : Myriam Des Cormiers