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L’ambition sur mesure

Dans la vie, j’ai la chance d’être entourée de personnes attachantes et inspirantes. Des esprits créatifs débordants de projets, d’autres qui ont comme but d’amener les gens à changer leur manière de penser et de vivre. Des personnes admirables et rafraîchissantes. Jusqu’à récemment, je ne croyais pas pouvoir être comme eux.

Dans les derniers mois, j’ai passé des entrevues… plusieurs à vrai dire. Et une question revenait presque toujours : « Où te vois-tu dans cinq ans?» Chaque fois, je répondais la même chose : « Je ne cherche pas à devenir directrice ou à avoir des employés à ma charge. Tout ce que je veux c’est adorer mon emploi au quotidien. Être contente de me lever le matin pour aller travailler. Vivre un parfait équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Ce n’est pas une question d’avoir ou non de l’ambition, mais c’est ce que je vise. » Et là, je me questionnais. Pourquoi est-ce que chaque fois je ressentais le besoin de me justifier sur la grosseur de mes ambitions? Comme si ce que je désirais n’était pas assez impressionnant.

Aspirer à changer le monde?

Je crois que plusieurs personnes (et j’étais totalement comme ça avant) croient à tort qu’avoir de l’ambition c’est seulement aspirer à changer le monde, avoir la fibre entrepreneuriale. Et pourtant, ce n’est tellement pas ça… L’ambition ne devrait jamais se mesurer selon la grosseur de ce que l’on vise. De toute façon, qui a la prétention d’être assez important pour pouvoir juger de l’ambition de quelqu’un d’autre?

Lorsque j’ai été invitée à participer à mon premier collaboratoire, j’étais hésitante. Je n’avais pas de projets à partager, je n’étais pas aussi créative que les autres. Je ne voyais pas ce que je pouvais apporter aux participants. Coup de théâtre! C’est là que tout a changé. J’ai réalisé que je n’étais pas différente de la personne à ma gauche, ni moins intéressante que celle en face de moi. En fait, j’étais un peu comme chacune d’entre elles. Nous partagions tous ce très fort désir d’être heureux et de trouver un moyen d’accéder à notre bonheur. Certains voulaient y parvenir en réalisant un projet professionnel alors que d’autres avaient des objectifs plus personnels. Toute la soirée, je me suis nourrie de l’énergie palpable et contagieuse de chaque participant. Et là j’ai compris : mes ambitions et mes rêves sont aussi importants que ceux de n’importe qui, car ils visent à me rendre heureuse.

À chacun ses rêves

Il faut cesser de comparer nos objectifs, notre créativité et nos rêves à ceux des gens qui nous entourent. Vous avez comme ambition d’avoir votre compagnie de vêtements pour enfants? Génial! Vous rêvez de rester à la maison et de fonder une famille? Super! Vous voulez parcourir le monde et visiter de nouveaux pays? Allez-y! Mais surtout, quels que soient vos rêves, ils valent tous la peine que vous vous y accrochiez et que vous en soyez fiers. 

Qui sait, peut-être que dans deux ou trois ans je voudrai écrire un livre ou faire mes propres vêtements, mais pour le moment mes objectifs sont différents : faire mon cours universitaire à distance (9 ans après avoir terminé l’école) pour me rapprocher de mon objectif professionnel et travailler concrètement sur un projet de voyage en famille. Et vous?

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns! » – Jacques Brel