fbpx

Rencontrer l’ailleurs, évoluer parmi les changements

Le printemps apporte toujours son lot de nouveautés. Je ne serai pas la première à le dire : le changement est la seule constante au sein de cette humanité. À y penser un peu, c’est souvent au printemps que j’appréhende la prochaine étape, que je fais le point et m’engage à faire de la place pour de nouveaux projets, professionnels ou personnels. 

Que ce soit pour le développement d’idées, la recherche d’emplois ou stages, les demandes d’admission à des programmes universitaires où même, la course aux appartements à louer, je me questionne sur ce que je souhaite accomplir, sur l’endroit visé à court, moyen et long terme. Je sais que de cette période d’introspection émaneront changements et opportunités.

Faire le point

Dernièrement, je suis retournée aux quelques endroits que je fréquentais abondamment à une certaine époque, ancienne université, cafés, quelques librairies et bouquineries indépendantes… Ces lieux résonnaient, étaient familiers voir intrinsèques. Dans ce panorama important à mon développement, je me remémorais une ancienne version de moi, depuis celle que j’étais devenue… magnifique moment!

J’avais aussi eu une discussion avec ma colocataire, proche amie. La décision était tombée, nous n’allions plus habiter les trois ensemble, avec mon copain. Nous irions de notre côté, elle irait du sien.

Changements, déménagements

Cette conjoncture m’a fait penser aux changements majeurs qui se sont produits dans ma vie. J’ai vécu quelques déménagements dans ma jeune vingtaine, d’une ville éloignée à l’autre, d’une relation à une colocation ou l’inverse. Chaque fois, je ne mesurais pas l’ampleur du projet et m’y lançais sans question ni peur. Pleine d’espoir et sans trop y penser, je laissais derrière habitudes, style de vie, emploi, et le plus important, amis avec qui j’avais tissé des liens, et famille. C’est plus tard, seule et désorientée que je me demandais toujours ce que j’avais fait. 

Le même principe s’applique aux nouveaux projets tels qu’emplois, écoles, stages. Souvent, je suis allée à la rencontre de nouvelles réalités, hors d’une zone confortable. Une question se pose alors, pourquoi s’inflige-t-on de si gros changements? Qu’est-ce qui nous pousse à évoluer, à rencontrer l’ailleurs?

L’ailleurs 

Je crois profondément que ces changements émanent de nous. Il faut donc suivre cet élan qui nous permettra d’évoluer vers une autre version de nous-mêmes! Il faut se mettre en danger pour avancer. 

La preuve serait dans les nombreux endroits me procurant ce sentiment de familiarité, ce sentiment d’être en sécurité, d’être un peu à la maison, alors qu’à un moment, ces endroits ont déjà été l’ailleurs, l’inconnu, l’incertitude. Malgré les insécurités, nous devons faire confiance à cet appel. L’ailleurs permet l’éclosion, l’évolution et une connaissance de soi accrue. Cela ne dépend que de nous et de nos actions.

Parce que l’ailleurs peut aussi devenir une maison, une seconde nature.