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Siffler en travaillant

J’aime les lundis. C’est la première fois de ma vie professionnelle que ça m’arrive. J’ai vérifié, je ne fais pas de fièvre, je ne suis pas malade. Non. J’aime ma job. Vous avez bien lu! Je fais partie de ce groupe de gens qui sont heureux d’entrer au travail le lundi matin.

C’est du nouveau pour moi. J’avouerais même que ça me prend au dépourvu. Surtout après avoir lâché tout ce que je connaissais, toute mon expérience des quinze dernières années pour me lancer dans le vide. Sans filet. J’ai effectué un virage drastique, un changement de vie qui m’aura finalement été profitable. Parce que parfois, lancer les dés peut réserver des surprises improbables.

L’emploi idéal existe

Des patrons et des collègues, j’en ai connu. Des atmosphères de bureau et des tâches différentes aussi. Et pourtant! Moi qui croyais avoir tout vu, me voilà à me dire que peut-être bien que l’emploi idéal existe! Après plusieurs années à rêver de l’endroit parfait pour moi, je crois enfin y être. Bon, ça ne fait pas encore un an, je n’ai pas fait le tour complètement vous dites-vous probablement. Je suis en lune de miel professionnelle, vous croyez? J’aime bien le penser.

Cette fois-ci je n’ai pas un, mais plusieurs patrons. Auparavant, ça m’aurait fait « peur ». Mais je dois avouer publiquement que je n’ai encore rien trouvé à leur reprocher. Oui, ils sont exigeants, mais aussi humains, encourageants et même surprenants. Une bouffée de fraîcheur dans ce que j’ai connu autrefois! Se sentir épaulée, entourée et surtout appréciée par un employeur, ça ne change pas le monde, sauf que…

Travailler ensemble

Et que dire de mes collègues, cette belle gang de fous aussi travaillante qu’une armée de fourmis, créative et allumée. Passionnée. Comment ne pas se sentir à l’aise en leur compagnie 8h par jour? Se servir de nos forces et de nos faiblesses pour travailler ensemble et mettre à profit la passion de tout un chacun, c’est grisant.

Quand en plus le travail que je dois effectuer est « challengeant » (parfait pour la fille constamment à la recherche de défis), inspirant et qu’il touche plein de choses qui me font triper, c’est l’apothéose! Enfin un endroit où apprendre est bien vu (voulu même), où les erreurs sont perçues non pas comme des faiblesses, mais comme des expériences d’apprentissages qui changeront nos manières de faire.

Alors oui, en ce vendredi soir où je rédige ce texte, je peux l’avouer haut et fort : j’aime mon travail et je sillonnerai la route vers ce dernier lundi matin, souriante, le coeur léger.

Parce que dans le fond, quand on y pense, le travail c’est comme le reste : si on est patient et déterminé, c’est avec l’âge et l’expérience qu’on sera en mesure de l’apprécier pleinement.