fbpx

C’est vous le patron, patron!

La dernière fois qu’on s’est parlé, je tentais de t’aider à créer ton parfait petit cocon du travailleur autonome. Depuis, tu as sûrement eu l’occasion de choisir comment tu allais emménager ça à ton goût. L’environnement de travail, c’est bien, mais il ne faut (évidemment) pas se dire que ça sera la seule clé du succès. Voici donc quelques conseils que j’ai accumulés depuis quelques années qui, à mon avis, ne sont pas négligeables afin d’augmenter tes chances de réussite en affaires. 

L’organisation et le savoir-faire

Qu’on ne se berne pas, être travailleur autonome n’est pas uniquement ne pas avoir de patron ni de collègue, c’est aussi être son patron et ses collègues. Il est donc important, avec toutes les responsabilités que ça implique (gestion, suivis, publicité des services, recherche et développement, service client, charge de projet et j’en passe) que rien ne soit laissé pour compte afin que ton système reste solide. 

Déjà, il est possible que ton sourcil ait sursauté à la courte liste de tâches connexes ci-haut en te disant « Quoi, il faut que je fasse tout ça en plus de mes tâches principales? », ce à quoi je te répondrais que si on s’était dit que de se rendre sur la lune serait trop compliqué, on n’y serait pas allé. Mais là, il n’y aurait pas eu de mérite, aucun avancement ni plaisir (opinion personnelle et sourire en coin). 

Je suis tombé en amour cet automne avec un modèle d’agenda japonais qui m’a donné hâte que la nouvelle année arrive question que je puisse commencer à écrire dedans : le Hobonichi Techo

Pourquoi fonctionner avec un agenda papier quand on est en 2016? Je dirais que c’est à moitié une préférence personnelle et à moitié parce qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de rayer une tâche lorsqu’elle est effectuée. Le temps d’un instant, on se sent un peu comme Zorro qui fait des « Z » sur le torse de ses antagonistes et ça fait un bien fou. Dans ce même esprit, n’hésite pas à diviser tes grosses tâches en plus petites. Ça va te sembler une montagne au début, mais tu vas vite te rendre compte que tu es passé au travers avec facilité. 

Le truc du jour

Une méthode d’inscription des tâches que j’aime beaucoup est celle du Bullet Journal. Je l’apprécie parce qu’elle est simple, rapide et elle permet de voir ce qu’on a à faire. Pour mon usage personnel, je l’ai un peu modifiée afin d’y aller à l’essentiel, mais je t’invite à te faire ta propre légende, ton propre guide. 

Je peux cependant te conseiller un bel ajout que j’ai fait de mon côté. Comme je ne tiens qu’un seul agenda pour le boulot et la vie personnelle, je suis allé m’acheter 2 beaux feutres de couleurs distinctes. Le rouge (bon, OK, rose corail) concerne le boulot et le vert (menthe pour ceux et celles qui se demandaient) pour la vie personnelle. Un simple trait à côté de chacune de mes tâches me permet de déterminer en un clin d’oeil, sans rien lire, ce qui m’attend dans la journée. 

Le bout super désagréable

Aussi bien appeler un chat : un chat. À moins d’avoir un parent comptable ou un petit côté masochiste (je ne juge pas, on est en 2016), il y a de fortes chances que la comptabilité ne soit pas ce que tu considères un beau moment. 

Garder sa paperasse d’affaires bien classée devrait aussi être un des meilleurs conseils que je peux te donner. Que ce soit dans un classeur en métal ou des filières en cartons, suffi de trouver sa façon de classer le tout automatiquement, ça te sauvera des tracas, tu sauras où sont tes documents importants et d’abord et avant tout ça te permettra de t’y retrouver dans un bureau propre. L’embauche d’un(e) bon(ne) comptable peut te sauver bien des cheveux d’ailleurs.

Je pensais pouvoir faire entrer plus de conseils que ça dans le corps de ce billet, mais je pense que ça suffit pour aujourd’hui. On continuera tout ça une autre fois, j’ai des « Z » à faire.