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Co-fonder Les inspirés : Imaginer la suite

Après avoir immortalisé nos souvenirs de la première année et les apprentissages qui s’en sont suivis, le moment est venu de clore le chapitre « des débuts » et de nous tourner vers l’avenir. Que souhaitons-nous poursuivre, que souhaitons-nous changer, qu’avons-nous envie de créer?

 

Retrouver l’inspiration

« C’est fou à quel point nous avons évolué depuis 3 ans. Nous ne sommes plus les mêmes qu’au départ. Nos besoins ont changé. Comme nous avons réalisé l’essentiel de ce que nous avions en tête, nous avions besoin de trouver un nouveau sens au projet. » -Élise

 

« Pour moi, Les inspirés, ça toujours été ma zone créative. C’est un espace précieux où je peux tester des idées, de nouvelles approches et exprimer ma vision du monde. Avec une job temps plein, il est facile de tomber dans une formule répétitive qui nous fait gagner du temps, mais qui tue la flamme peu à peu. C’est un peu ce que j’ai vécu au bout de ces 3 ans. Malgré la fierté de cet accomplissement, je me sentais moins… inspirée. Heureusement qu’il y avait tous nos nouveaux collaborateurs passionnés pour nous appuyer! Leur énergie était contagieuse.» -Élise

 

« Nous nous sommes demandé, en toute honnêteté, ce que nous apporte personnellement ce projet. Et ce qu’on a envie qu’il nous apporte. Il y a 3 ans, on voulait que notre vision trouve écho, on voulait une certaine reconnaissance professionnelle ou simplement sortir nos idées de notre tête et les réaliser. Maintenant, qu’est-ce qu’on veut apprendre, avec qui on veut connecter, qu’est-ce qu’on veut retirer de ce projet? » -Julie

 

« Enfin, cette flamme qui nous habite depuis le début, nous devons l’’entretenir et c’est en consacrant du temps aux Inspirés sur une base régulière, en faisant ce que nous aimons et en misant sur nos forces pour développer de nouvelles idées qu’elle portera fruit. Nous avons une responsabilité dans cette communauté qui nous redonne tant!» -Myriam

 

Imaginer la suite sans contraintes 

« S’il y a bien une chose que tu ne peux pas tout contrôler c’est ce que la vie va t’apporter, autant les joies que les douleurs. Depuis quelques temps, je suis en paix avec le rôle parfois moins actif que j’ai joué dans Les inspirés depuis le début. Ce qui est encourageant, c’est que ce n’est pas terminé, au contraire, c’est exactement là où nous l’avions imaginé. Nous avons encore toute la latitude pour l’amener encore plus loin. -Myriam

 

Chaque début d’année, nous prenons le temps d’imaginer notre année dans un lac-à-l’épaule entre co-fondatrices. Cette fois-ci, en février, nous sentions le besoin d’ériger une nouvelle vision, de fixer de nouveaux objectifs, de réaligner le tir.  Au terme de ces trois ans, la vision initiale est pas mal là, devant nos yeux. Il fallait imaginer la suite, mais encore fallait-il que cette suite nous mobilise et nous allume. En tant que co-fondatrices, nous savons que personne d’autre n’aura jamais le projet à coeur autant que nous. Nous savons aussi que si nous ne sommes pas là, les comités sont moins motivés. On est un peu l’âme des inspirés – on a fini par l’assumer! Bref, on a érigé un plan excitant, pour retomber en amour avec notre projet et avec ses possibilités. » -Julie

 

« Pour moi, la suite passe par miser sur nos forces et s’attribuer mutuellement une certaine liberté, justement pour pouvoir initier des volets qui nous parlent davantage. Même si on est généralement assez alignées, nous ne sommes pas toujours unanimes. À trois, on doit faire des compromis. On n’est pas toutes au même endroit et on n’a pas toutes les mêmes préoccupations, objectifs, envies ou même disponibilités. Pour qu’on continue de grandir et de s’épanouir, il faut un peu décloisonner le trio et se donner la liberté de développer le projet à différents niveaux. » -Julie

 

« Nous avons convenu qu’il fallait retrouver cette essence créative et se donner la liberté de faire ce qui nous plaisait avant tout. Maintenant, avant d’entamer un nouveau projet, je me pose la question “si je n’étais pas co-fondatrice, mais simplement membre de la communauté, qu’est-ce qui me ferait tripper comme proposition?”. Ça change tout et ça me permet d’envisager la suite avec enthousiasme. » -Élise

 

Une communauté dans la communauté 

« Nous souhaitons mettre encore plus d’énergie pour prendre soin de nos précieux collaborateurs. Sans eux, Les inspirés ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Ensemble, les bonnes idées se multiplient, les choses avancent à pas de géant. On est à chaque fois impressionnées. » -Myriam

 

Dans tout projet bénévole, on va chercher quelque chose dont on a besoin. C’est vrai aussi pour nos collaborateurs. On veut donc s’assurer aussi que chacun de ceux-ci continuent d’y trouver leur compte. Tisser des liens plus étroits avec eux et maintenir bien vivante la synergie entre nous tous sera une grande priorité pour les prochains mois et années. On veut que collaborer avec Les inspirés, ce soit vraiment une expérience unique! » -Julie

 

Consolider les bases

« Une chose est certaine, on souhaite amener le projet à un autre niveau. Le solidifier pour faire en sorte qu’il ne repose pas juste sur nos trois paires d’épaules. En ce moment, nous ne sommes pas certaines que le projet continuera à vivre si nous n’étions plus là (pas qu’on veuille s’en aller). Et c’est quand même une grosse pression. Nous sommes toutes trois d’accord pour affirmer que nous sommes prêtes à ce que ce soit vraiment plus qu’un projet personnel. On souhaite aussi pouvoir se détacher un peu des opérations quotidiennes pour aller rejoindre plus d’inspirés, dans plus de villes, plus de régions. S’allier de différents partenaires et voir un peu plus loin que le prochain collaboratoire ou le prochain calendrier éditorial. La suite logique, quoi! » -Julie

 

« Il devient de plus en plus clair pour nous que Les inspirés, c’est davantage un « organisme » qu’une entreprise. Nous avons envisagé la COOP aussi, notamment au début, mais finalement, ce sera probablement un OSBL. Même si ça implique plus de gestion, nous croyons que de structurer le tout un peu plus sera bénéfique. Par ailleurs, c’est un modèle plus cohérent avec nos comités et nos collaborateurs bénévoles. Ça va nous rendre moins frileuses à l’idée de créer des sources de revenus, puisque ceux-ci ne seront pas liés à nos propres déclarations d’impôts! On n’aura pas la crainte de « faire de l’argent » sur le dos de nos collabos. Cette idée nous terrifiait jusqu’à maintenant. » -Julie

 

« Nous aimerions ouvrir la porte à la création de chapitres inspirés dans d’autres villes, chapeautés par des gens qui ont envie de développer ça dans leur région, dans leur environnement. On veut les outiller pour tenir des collaboratoires, leur proposer d’autres formules, les former. » -Élise 

« En consolidant nos bases et en clarifiant une fois pour toute notre modèle d’affaire, tout sera plus clair : nos messages, notre plan d’action, nous pourrons prendre des décisions en s’y référant. Il sera également plus facile pour la communauté de comprendre ce qu’on a à leur offrir, où on veut aller avec ça et comment ils peuvent s’impliquer. Pour nous, agrandir la « famille inspirée » et envoyer le message que c’est possible de s’approprier le mouvement et les concepts et de le faire grandir, c’est une avenue excitante. On a le sentiment d’assurer la continuité tout en se lançant dans une toute nouvelle expérience. » -Myriam

 

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