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Études ou expérience? Là est la question!

J’ai toujours aimé apprendre de nouvelles choses, même si mon parcours académique a été parsemé d’embûches et de détours. Ce chemin m’a permis de découvrir et d’assumer ma ténacité (quand j’ai une idée derrière la tête, je ne l’ai pas dans les pieds!).

Avec en poche un DEC, un DEP, un certificat de 1er cycle et un baccalauréat, je me suis heurtée, avant, pendant et après mes études, à des offres d’emplois qui ne représentaient pas nécessairement ce que je venais d’apprendre durant toutes ces années. Il y a vraiment un espace-temps considérable entre le contenu des cours suivis et la réalité du monde du travail! J’ai aussi constaté que les entreprises recherchaient de futurs employés possédant à la fois diplômes ET expérience…

Les employeurs veulent engager des jeunes dynamiques et qui ont du guts, mais qui détiennent aussi des connaissances dans leur domaine. Dès l’arrivée en poste, il est souhaitable d’avoir une expérience déjà établie afin de ne pas ralentir les projets de l’équipe déjà en place. Quel beau paradoxe!

L’oeuf ou la poule

En fait c’est un peu l’œuf ou la poule. Sans diplôme universitaire, la majorité des entreprises ne prendront même pas la peine de jeter un œil au curriculum vitae envoyé avec l’espoir d’au moins passer en entrevue. L’expérience ne paie pas autant qu’un diplôme. Voilà, c’est dit. Mais ce fameux bout de papier tant demandé reste quand même inutile lorsqu’on demande une expérience de plus de 5 ans alors qu’on est finissant ou avec très peu d’expérience.

Ce n’est pas pour rien que la majorité des jeunes travailleurs pense à devenir pigiste ou à se créer son propre emploi en usant de créativité! Parce que si personne ne nous donne une première chance dans ce qui nous intéresse vraiment, à quoi servent toutes ces études? 

Suivre son intuition 

Vous savez ce qui a fonctionné pour moi? Les activités extra-scolaires et extra-professionnelles. Au secondaire? J’étais dans le journal étudiant. Au cégep? Dans une troupe de théâtre. À l’université? Bon, j’étudiais à distance en travaillant à temps plein, mais je me suis perfectionnée « dans la vraie vie ». Je me suis créé une expérience concrète sur des choses que j’aimais, qui me faisaient triper.

Finalement, après de nombreuses années à languir, un employeur a accepté de me donner ma chance. Mon diplôme a été reconnu (pour déterminer mon salaire, j’imagine), mon peu d’expérience aussi. Mais j’ai surtout été engagée pour mes activités on-the-side comme mon blogue. Avec toutes mes connaissances et expériences diversifiées, j’ai prouvé que j’étais prête à apprendre de nouvelles choses, à appliquer de nouveaux concepts, à découvrir des choses qui ne m’avaient pas nécessairement été montrées à l’école. Et ça me réussis plutôt bien je dirais!

Alors je vous dirais de suivre votre intuition. Impliquez-vous dans ce qui vous fait sentir vivant! Dites-vous que c’est correct de suivre un parcours déjà tracé dans votre tête, mais que rien ne vous empêche d’en dévier. Parce que l’expérience recherchée par un employeur n’est pas toujours celle que l’on pense. Tentez votre chance, vous pourriez être surpris!