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Les effets des médias sociaux dans nos vies : un bilan

Si vous lisez présentement ce texte, il est probable que vous naviguiez dans l’un des réseaux sociaux. Arrêtez-vous deux secondes. Réalisez-vous en ce moment l’impact de ceux-ci dans votre vie? En 2012, il y a donc déjà 5 ans, Martine Coulombe écrivait un article pour l’Université Laval intitulé «Quand les réseaux sociaux font mal». On peut notamment y lire comment la dépersonnalisation et l’absence de contact interpersonnel peuvent affecter négativement la communication entre individus. Je crois que ça n’étonne personne. Comment a-t-on évolué depuis? Est-ce que la situation s’est améliorée ou dégradée? Pour y voir plus clair, faisons d’abord un état de la situation* :

  • En 2017, les principaux médias sociaux sont Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, Pinterest, Instagram, Tumblr, YouTube et Snapchat. Déjà beaucoup plus de variétés qu’il y a 5 ans.

  • Les jeunes sont encore les plus grands utilisateurs des médias sociaux, particulièrement Instagram, Tumblr, Vine et Snapchat où près de 50 % des utilisateurs ont entre 18 et 24 ans.

  • Il y a un monde entier qui les utilise. 1,8 milliard de personnes utilisent Facebook (c’était 900 millions en 2012!), 500 millions Instagram, 550 millions Tumblr, 300 millions respectivement pour Facebook Messenger et Twitter.

  • On y passe un temps énorme. La dernière étude Nielsen révèle que les 18 à 34 ans passent en moyenne 6 heures par semaine sur les réseaux sociaux. Ça monte à près de 7 heures pour les 35 à 49 ans. Cette utilisation compte pour près de 20 % du temps total passé en ligne.

  • Et on y revient toujours. La preuve : 66 % des utilisateurs Facebook s’y connectent chaque jour.

  • Que font les utilisateurs sur les réseaux sociaux? Les actions les plus courantes sont la consultation des profils des amis et l’ajout de commentaires sur leurs publications.

Qu’est ce que ça nous dit tout ça? Premièrement, nous sommes beaucoup à utiliser les médias sociaux et deuxièmement, ces plateformes ne sont pas prêtes de disparaître, au contraire. Depuis 5 ans, on a entendu parler beaucoup du côté obscur des médias sociaux : anxiété de paraître, cyberintimidation, crime en direct, polarisation et radicalisation des opinions, etc. Il semble donc clair que les problèmes n’ont pas non plus disparu. Je crois que ce qui a changé, et c’est là le vrai espoir, c’est notre conscience de cette réalité.

Il y a 5 ans, les effets des médias sociaux sur nos vies étaient encore insidieux. Ils sont maintenant clairs, très clairs. Que ce soit grâce à la multitude d’études scientifiques qui ont vu le jour, de notre expérience personnelle ou de notre volonté d’en parler, on le sait, les médias sociaux sont seulement aussi bons que ce que l’on en fait. Pour le plaisir (ou plutôt, pour nous déprimer un peu), voici quelques conclusions d’études sur les effets néfastes des médias sociaux :

Je comprends que ça nous donne le goût de broyer du noir, de dire que les médias sociaux c’est mauvais pour la santé, mais ce serait simplifier l’utilisation d’outils puissants. Les médias sociaux, c’est aussi le potentiel de rejoindre des gens à travers la planète entière. De parler avec des membres de notre famille lointaine. C’est pouvoir dire à notre entourage que l’on est OK en cas de désastre. C’est partager notre histoire pour donner du bon. Comme les font si bien les Inspirés d’ailleurs. Pour moi, avoir une saine relation avec les médias sociaux c’est deux choses : savoir bien les utiliser et savoir quand arrêter de les utiliser.

Madame Coulombe avait bien cerné les gestes et attitudes nécessaires pour vivre heureux avec son Facebook. La chose la plus importante, c’est d’apporter une certaine réflexion à ce que l’on partage et d’ajouter une bonne dose d’empathie à nos communications. Elle mentionne également l’importance d’informer les autorités concernées si on est témoin d’abus. On est tous responsables de faire de nos réseaux sociaux un endroit sécuritaire.

De mon point de vue 2017, j’ajouterais aussi quelques petits trucs, issus de ma propre expérience.

1. Prenez conscience que les réseaux sociaux ont une grande influence sur votre vie : il ne faut pas se voiler la face. Tout le temps que l’on passe sur les réseaux sociaux à regarder la vie des autres, ça va jouer sur votre mental. En prendre conscience, c’est de rendre possible notre questionnement personnel sur comment ça nous fait sentir.

2. Vous êtes responsables de votre espace Web : ce que je veux dire, c’est que vous pouvez choisir avec quoi/qui vous êtes en contact sur le Web. Vous avez le choix de bloquer/ignorer le contenu (ou personne) qui ne vous fait pas sentir bien. Un petit break, ça fait du bien : je crois qu’il est essentiel de se recentrer sur la réalité de temps en temps. Ça peut être une pause de quelques heures, quelques jours ou quelques mois, selon ce que vous avez besoin. Je vous jure que ça remet les choses en perspective.

3. Un petit break, ça fait du bien : je crois qu’il est essentiel de se recentrer sur la réalité de temps en temps. Ça peut être une pause de quelques heures, quelques jours ou quelques mois, selon ce que vous avez besoin. Je vous jure que ça remet les choses en perspective.

Dans le prochain 5 ans, j’espère que les réseaux sociaux vont nous permettre de faire des révolutions. Des révolutions d’ouverture de barrières, d’esprit, d’immersion des cultures, d’amour universel. La plus grande vérité, c’est qu’on est tous pareils, et il est temps qu’on se parle. Les médias sociaux peuvent être un outil puissant pour faire le bien, ne l’oubliez pas.

*Pour plus de détails, vous pouvez consulter les sources citées plus bas.

Références :

https://www.aide.ulaval.ca/psychologie/textes-et-outils/difficultes-frequentes/quand-les-reseaux-sociaux-font-mal/

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201607/27/01-5004974-facebook-confirme-son-statut-de-roi-des-reseaux-sociaux.php

http://www.blogdumoderateur.com/chiffres-reseaux-sociaux/

http://www.blogdumoderateur.com/etat-lieux-2017-internet-reseaux-sociaux/

http://www.blogdumoderateur.com/nielsen-social-media-report-2016/

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2016-08-05/tinder-estime-de-soi-image-corporelle

http://www.huffingtonpost.ca/robertwhitley/social-media-mental-health_b_11893462.html