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L’optimisme sauvera le monde!

Vous pensez peut-être que ce titre recèle une affirmation exagérée!

Eh bien, j’en rajoute, et cela avec toute ma conviction : je pense que l’optimisme, à notre époque, est révolutionnaire! Cette façon d’être au monde recèle des bienfaits essentiels à notre survie et je vais m’expliquer.

En fait, je pars en lutte contre les morts-vivants, contre ceux qui trouvent que tout était mieux avant, ceux qui pensent que nous n’avons aucun avenir, ceux qui pensent que le monde est foutu et qui, pour cette seule raison, ne font plus beaucoup d’efforts pour faire partie de la solution. Un proverbe dit : «ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas décourager ceux qui essayent!»

J’irai plus loin encore. Le pessimisme est une mauvaise herbe qui détruit la planète, un désastre humain et écologique. Si j’exagère? Peut-être! Mais il faut bien contrer vigoureusement le pessimisme qui n’autorise pas le rêve, qui le tue dans l’œuf. 

Des semeurs d’espoir

Avez-vous remarqué qu’être qualifié d’idéaliste n’est plus tout à fait un compliment? Je me souviens avoir déjà entendu, en prônant mes idées progressistes, quelque chose du genre «il y en a encore qui croit à ça» avec un certain dédain. Passer pour une ado attardée quand on a le souhait d’un monde meilleur, c’est quand même étrange, non?

Les optimistes sont les nouveaux pragmatiques, des semeurs d’espoir et de joie, des enragés d’un nouveau genre, des amoureux de la condition humaine.

Les mots ont leur importance. Idéaliste et optimiste ne signifient pas ne pas avoir les pieds sur terre. Je suis lucide et je me tiens au courant des catastrophes qui surviennent sur cette planète. Contrairement à certaines idées reçues, un sens critique aigu se marie très bien avec l’optimisme. Mais je suis en colère contre cette persistance à mettre l’accent, le point d’exclamation et l’émoticône sur tout ce qui ne va pas. Sans que je sois capable de comprendre qui tire profit de cela exactement, j’appellerai cela de la manipulation.

Le changement commence quand on y croit

Pourquoi ne pas prendre un temps, au travers de ce marasme globalisé, pour souligner les initiatives heureuses qui fonctionnent : un exploit d’agriculture urbaine, le retour des abeilles, des formes de solidarité qui sauvent des communautés, une prise de conscience sur des enjeux cruciaux, une nouvelle éolienne dans un monde dominé par le pétrole, un secteur de l’économie sociale qui pèse plus lourd, une mobilisation qui fait avancer le droit des femmes, des artistes présents dans une école, un écrivain autochtone qui remporte un prix… La liste est pourtant longue… Quel baume au cœur de souligner chaque avancée vers quelque chose de plus beau. Pourquoi s’en priver?

Il est bon aussi de rappeler que le changement commence quand on y croit. Sinon ça ressemble à s’y méprendre à un vœu pieux!

Il me semble donc nécessaire de cisailler les barbelés qui prolifèrent dans nos cerveaux, saccagent nos esprits et égratignent nos cœurs.

Je propose de propulser bien loin la musique de nos convictions et de laver les flots d’amertume à coup d’énergie solaire. Ni l’argent ni le pétrole ne couleront jamais dans nos veines alors pourquoi ne pas investir dans la production de sens, de bien commun plutôt que pour l’enrichissement individuel exponentiel et la mise en avant de ses saccages?

C’est pourquoi je rêve que les ambitions individuelles carriéristes s’atténuent au profit d’une plus grande ambition collective pour un avenir radieux.

Je prône l’amour débridé et l’optimisme sauvage comme une plante vivace et persistante capable de repousser sur une forêt brûlée.