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Jardin Marie-Andrée Mackrous De Saison

Se découvrir une passion dans l’horticulture

 

Cet hiver, Sophie a eu à préparer un exposé oral ayant pour thème sa passion. « Mais maman, c’est quoi ma passion ? » me demande-t-elle ?

Une courte liste a été dressée : l’équitation (la passion de ses copines), la gymnastique (4 jours de camps de jour dans le corps), et pourquoi pas la lecture (« franchement maman, c’est plate ça ! »). 

Cela m’a quand même amenée à me poser la question : c’est quoi ma passion, à moi? 

J’aime faire beaucoup de choses, mais de là à dire que c’est une passion? Pas vraiment. Je suis plutôt du genre modéré et diversifié dans mes intérêts. 

Selon le dictionnaire Petit Robert, une passion est « une vive inclination vers un objet que l’on poursuit, auquel on s’attache de toutes ses forces. » Soit.

Puis, ce matin, j’ai eu une révélation : J’aime l’horticulture : les jardins, les fleurs, les plantes intérieures. 


Comme je ne suis pas du genre excessif comme mentionné plus haut, c’est plutôt dans l’observation de divers comportements qui m’ont allumé les lumières :

Le vendredi

J’adore le vendredi, car c’est l’heure du bain pour mes plantes d’intérieur. Un rituel bienveillant et super relaxant où je fais le tour du propriétaire lentement pour arroser tout le monde. J’ai commencé à bouturer presque toutes mes plantes. Dès la fin de l’automne quand on rentre à l’intérieur, j’épluche Pinterest pour des idées de plates-bandes pour l’extérieur. Mon cœur palpite à feuilleter les circulaires des pépiniéristes.

La liste mentale

Je re-regarde mes dossiers photo des années dernières pour voir ce que je vais replanter et ce que je ne planterai pas (ouin… peut-être que là, il y a trace d’attachement de toutes mes forces, finalement). Ma liste est en constante évolution.

La météo

Depuis que la neige a commencé à fondre, j’ai hâte de prendre des nouvelles de mes vivaces. Je surveille la météo pour repérer les risques de gel au sol pour savoir quand planter mes fleurs annuelles. J’ai même hâte de faire le tour des mauvaises herbes. Activité hautement méditative et où le sentiment d’accomplissement et de satisfaction est très élevé.

Mes modèles

Si on me demande quel est mon souvenir le plus cher de nos vacances en amoureux dans le Bas-Saint-Laurent l’été dernier, c’est ma visite (trop courte) du Jardin de Metis. J’ai été complètement absorbée et inspirée par l’histoire de Elsie Reford et du travail colossal que représentent tous ces jardins.

Finalement, « jouer dans mes plates-bandes » me ramène directement aux souvenirs que j’ai de ma mère. C’était certainement une passion pour elle, même si elle ne le disait pas comme ça. C’était son rituel à elle. Après le souper, aller allait jouer dans ses fleurs. Ce sont des souvenirs très francs. 

Ma persévérance 

Bien que je sois encore novice en la matière, ma passion pour l’horticulture se développe de saison en saison.  La connaissance acquise par l’expérimentation s’ajoute à mon bagage où la « vive inclination » pour le sujet grandit.

Prendre conscience de ce lien privilégié entre cette inclinaison récurrente et moi m’a fait chaud au coeur. Dire que j’avais une passion et je l’ignorais!

 

Et vous, savez-vous quelle est votre passion? 
Êtes-vous du genre multi-intérêt ou all in sur une seule passion?