Recherchée : motivation au travail au retour des vacances.

Par Julie Tremblay-Potvin

Je peux vous faire une confession?

Depuis le début de ma carrière il y a près de 20 ans maintenant (!!), les retours au travail après les vacances sont souvent pénibles. Ils s’accompagnent habituellement d’un degré variable d’angoisse, de remise en question, de doute ou au minimum, de résistance.

Oui, et ce, peu importe mes projets et à quel point j’étais satisfaite et motivée avant de quitter pour les vacances. C’est ainsi : quitter mon confort, rallumer mes neurones et surtout, ma motivation envers les tâches liées au travail, pour moi, ça se fait lentement.

Non, je ne suis pas la #girlboss ni la collègue qui tape dans la main de tout le monde le premier jour du retour au travail.

Je dois me laisser le temps d’émerger.

Tous les lundis c’est comme ça aussi, d’ailleurs, ce qui nous a motivées, chez De Saison, à ne placer aucune rencontre importante les lundis ou au retour des vacances (on s’offre même une semaine de slow retour).

Comment j’occupe donc cette première journée?

Non pas en plongeant dans mes courriels first thing.
Ni en me ruant sur slack.

Je commence avec ceci :

1- Start with why : je commence en me rappelant pourquoi je fais ce que je fais, simplement. Ce qui me motive personnellement (impact individuel) et ce qui me motive à plus grande échelle (impact sur les gens avec qui je travaille, ou sur le monde). C’est la meilleure façon de se grounder!

2- Je fais un inventaire des besoins auxquels je souhaite répondre, autant les miens que ceux de mon organisation, de mes clients et collaborateurs. C’est une façon d’identifier les vraies priorités.

3- Je fais un survol de mon calendrier de la saison en cours et plus particulièrement du mois à venir, en m’assurant d’avoir inséré les différents types de #tempsblanc – ça diminue grandement le stress de savoir que les bases de l’équilibre sont couvertes.

4- J’identifie LA tâche la plus satisfaisante avec laquelle je pourrais commencer. On ne part pas la machine de la motivation avec des tâches plates! Ces journées sans trop de distractions sont aussi de très bon moments pour réfléchir stratégiquement, planifier, solutionner et user de notre créativité.

5- Vient un temps où il faut sortir de sa bulle et se reconnecter aux autres, j’écris ou appelle alors mes collaborateurs préférés pour prendre des nouvelles et planifier une rencontre, un dîner ou quelque chose de motivant!

6- Lorsque les points précédents sont complétés, je sors m’aérer l’esprit.

7- Enfin, je boucle la boucle de cette première journée assez tôt, question d’avoir assez de temps pour une routine du soir qui respire. J’essaie vraiment de terminer la soirée avec du temps pour moi sous la forme d’une activité satisfaisante.

Moins anxiogène, n’est-ce pas?

Évidemment, il y a parfois des imprévus et des retours au travail plus intenses que d’autres… mais juste quelques-uns de ces trucs peuvent aider à reprendre possession de son expérience et retrouver sa motivation.

Qu’on y arrive ou non, une première journée bienveillante envers soi-même, équilibrée et sainement performante, ça ne nous protège pas des prochains rushs à venir, mais ça nous donne un modèle #satisfaisant auquel revenir quand ça déraille.

Connaître et suivre son propre rythme est l’une des choses les plus productives (et durables) que l’on puisse faire. Et c’est la beauté de la flexibilité au travail.

Essaie-le, tu verras!

Comment est-ce vraiment possible?

Envie de plus de trucs et d’outils pour prendre soin de ta santé mentale et de ton équilibre malgré les forces et raz-de marée extérieurs cette année?

Tu te demandes comment ça se pourrait vraiment dans ton milieu de travail qui ne fonctionne pas du tout comme ça?

Sache que c’est d’abord une question de modèle d’affaires, de culture, de savoir-être et d’organisation du travail. Ce n’est pas du tout sorcier et on te montre comment dans notre formation au modèle #tempsblanc, nos ateliers et cohortes d’apprentissage.