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Francine, celle qui voyait le côté poétique de la Bible

Ne soyez pas effrayé par le titre, je n’ai nullement envie de vous faire la morale ou de vous convertir, ni de vous forcer à changer votre vision du monde. Je vous respecte et vous laisse croire en qui vous voulez. Ayant moi-même grandi dans un environnement où l’éducation était catholique, ce que je connaissais de la religion ne m’attirait pas.

J’ai vu une église oppressante qui agissait dans un non-sens quant aux mœurs et aux barrières imposées versus ce qu’elle est censée promouvoir, l’Amour. J’ai vu des gens prier Dieu pour se repentir du mal qu’ils faisaient autour d’eux. J’ai vu une église qui prônait le mal, l’abus, le pouvoir. J’ai donc tourné le dos à l’église, refusant même d’y aller lors du décès de mon grand-père.

Et, moi-même, j’ai porté un jugement critique envers ceux qui croyaient.

Cela dit, au cours de mon voyage, j’ai rencontré une bonne personne, et cette personne se dévouait à Dieu. Sa vision des choses m’a permis d’accepter davantage le mode de vie des chrétiens protestants, dont la vision n’est pas toute blanche ou toute noire, mais bien nuancée.

Lire entre les lignes

Francine est une protestante ouverte d’esprit, pour qui Jésus était un humaniste qui a voulu faire sa part dans le monde au nom de Dieu. Elle ne voit pas les événements comme des événements purs et durs qui sont réellement arrivés tels qui sont écrits. Elle lit entre les lignes, elle voit le côté poétique de la bible, avec ses métaphores, ses allégories et son symbolisme.

Ainsi, Jésus, qui transforme l’eau en vin, n’a pas véritablement transformé l’eau en vin.  Il a fait découvrir à des personnes qu’elles n’ont pas besoin d’alcool pour avoir du plaisir. Faire du vin avec de l’eau. Avoir du plaisir sans avoir à recourir à un élément externe. En tout cas, je ne sais pas pour vous, mais si on m’avait appris la religion comme ça à la petite école, ça aurait fait plus de sens à mes yeux.

L’Amour avec un grand A

Mais au-delà des écrits et de la parole de « Dieu », j’ai fait la connaissance de Francine, une femme au grand cœur. Une personne qui aime, partage, donne et qui a une confiance absolue en la vie, ou en « Dieu », comme elle dit.  Elle m’a permis de découvrir en moi un être aimant, serviable et bienfaisant. Elle m’a montré que j’étais capable de prendre plaisir à l’Amour (avec un grand A) moi aussi. Le plaisir d’être bien dans sa peau, le plaisir de s’aimer tel que l’on est, le plaisir d’être avec autrui et de l’accepter tel qui l’est, le plaisir de donner sans espérer en retour, le plaisir de partager un savoir, une pensée, une réflexion et de savoir que cela affecte positivement une masse de gens.

Je ne savais pas qu’il y avait une « sweet girl » au fond de moi. Probablement parce que je n’étais pas heureuse à ce moment-là, parce que j’avais mes moments de panique, parce que j’avais des larmes, des angoisses, des questionnements, des remises en questions. Comment est-ce possible d’être une « sweet girl » si l’amertume m’habitait?

Francine m’a aidée à faire ressortir le meilleur de moi-même. Comme si j’avais eu une mise à jour : « Découvrez la version 2.0 en vous et devenez quelqu’un de bien ». Et franchement, je n’ai pas envie de revenir en arrière.