S’enrichir d’ailleurs : Chantale Bouliane Paquet l’a fait
Chantale a fait une transition réussie dans le monde des affaires, en 2015, en ouvrant C MIAM Luncherie & Café, un restaurant santé et savoureux à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. J’ai eu le plaisir de courir à ses côtés lors de nos sorties avec Atout Cohésion. Déjà, son parcours de vie m’avait charmée en plus de sa personnalité pétillante. Quand j’ai su qu’elle avait participé au Défi 100 jours de l’Effet A, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour qu’elle nous livre son histoire… on ne peut plus inspirante.
Embrasser l’inconnu pour grandir
Travaillant alors à la radio, Chantale s’était jurée de rester célibataire. Yanick Lehoux, joueur de hockey professionnel, disait la même chose. Bien qu’étant sentimentalement indisponibles, la flèche de Cupidon a fait voler en éclat leur serment. Ce coup de foudre a amené Chantale à quitter Québec pour rejoindre l’homme de sa vie et partager son quotidien. A Montréal au départ. Puis en Russie, aux Etats-Unis, au Canada anglais et en Suisse, des destinations où Yanick jouait dans des équipes nationales. A cette époque, son année était divisée en deux, soit six mois où elle l’accompagnait dans sa carrière et les autres mois où elle retournait à Montréal pour y travailler dans une agence marketing.
Le déclic vers la vie d’entrepreneure
C’est en 2009, moment de leur mariage, qu’elle a décidé de vivre en tout temps avec lui et de le suivre en Europe (Allemagne et Suède). Fine cuisinière, elle s’est mise à préparer les repas de son mari, puis d’un de ses coéquipiers, ensuite ceux d’un autre joueur et ainsi de suite. C’est de cette façon qu’elle est devenue le traiteur officiel de l’équipe de hockey de son conjoint, et ce jusqu’en mars 2015.
Créer la liste de ses envies
De retour au Canada, elle s’est remise en question. «Ces voyages m’ont apporté une ouverture d’esprit. Pourtant, «j’ai étudié, il y a 20 ans, dans un domaine qui me préparait à la vie de journaliste. Est-ce que c’est encore ce que je veux faire?», me confie-t-elle.
Pour savoir quel choix collerait mieux à la personne qu’elle est devenue, elle a listé ses forces et ses faiblesses. Son projet de vie s’est donc dessiné naturellement incluant trois mots-clés : accessibilité, convivialité et chaleur. En effet, elle veut offrir des plats savoureux, santé, accessibles à tous, préparés sur place et prêts à servir rapidement tout en proposant du café de torréfaction supérieure qui dénote de la convivialité des cafés européens.
Entrepreneure dans l’âme, elle a rédigé son plan d’affaires avec la créativité et l’audace qui la caractérisent. De là est né C Miam, «des produits nobles qui révolutionnent le fast food santé».
Peux-tu me parler de ton expérience à l’Effet A?
Le Défi 100 jours de l’Effet A est un programme de développement pour les femmes entrepreneures. J’ai fait partie de la première cohorte de la ville de Québec.
Nous avons été chapeautées par des leaders du monde des affaires. J’ai énormément appris sur moi. J’ai pu profiter de conseils judicieux de leaders pour faire grandir mon entreprise.
Aussi, j’ai été choisie pour présenter mon «pitch de vente» devant les Dragons. Je ressors vraiment grandie de cette expérience.»
Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant de te lancer?
Rien. J’aime créer à partir d’une page blanche. L’inconnu stimule ma créativité et me donne le goût d’explorer.
Que conseillerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer, mais qui n’ose pas?
Pour réussir en affaires, je crois qu’il faut réapprendre à vivre selon un rythme différent, à accepter le déséquilibre. Une entreprise, c’est comme un enfant : tu y penses constamment.
On a une vie à vivre. Foncer sans rien regretter! N’ayez pas peur. Surtout, entourez-vous des meilleurs pour trouver les réponses à vos interrogations.
Crédits photo : C Miam