Portrait : Aurélie, de saison en saison

C’est le retour de nos portraits qui font la lumière sur des individus inspirants!

Des gens que l’on connaît de près ou de loin et qui tentent de construire une vie personnelle, familiale et professionnelle à leur image, autour des valeurs de bienveillance, de respect de soi, de sens et de saine performance.⁠

Ce portrait met de l’avant Aurélie Gendron-Martin, une femme qui a eu le courage et le leadership nécessaire pour réaliser sa mission de vie.

Dans une formule Q&A, Aurélie nous partage son parcours, ses projets, sa vie de famille, ses inspirations et ses bons réflexes pour une meilleure satisfaction vie-travail.

Psitt… savais-tu qu’Aurélie collabore avec nous sur différents ateliers et formations De Saison? Nous sommes tellement enthousiastes de pouvoir compter sur son expertise en communication, animation et coaching pour inspirer les équipes de nos clients

Bonne lecture!

 

Comment te décris-tu personnellement ?

 

Je suis la maman d’Alice depuis bientôt 4 ans. Ce rôle de mère me chavire constamment et me fait basculer dans des zones d’émotions que je n’avais jamais vécues auparavant.

Passionnée de développement personnel, de la vie (oui, oui!) et des humains, j’ai fait un virage professionnel à 39 ans. Devenir coach professionnelle était un rêve que je caressais depuis une dizaine d’années! J’ai décidé de suivre ma voie professionnelle de coeur! 

Je me considère aussi comme une slowpreneure. C’est la première fois que j’utilise ce terme pour me décrire! J’ai réalisé que le mode de vie slow était vraiment ancré en moi. Il est venu naturellement, mais depuis quelque temps, je l’assume davantage.

 

Quel est ton parcours de vie, ton histoire?

 

J’ai grandi dans une banlieue de Québec et depuis que je suis toute petite, j’ai toujours rêvé d’aller vivre en ville, à Montréal. Je suis une urbaine assumée! J’ai surtout un esprit de communauté très fort, j’adore être entourée de gens. 

J’adore mon parcours de vie scolaire et professionnelle! Même s’il est un peu difficile à expliquer puisque les liens ne sont pas si évidents à faire. Ayant fait des études en exploration théâtrale d’abord, et ensuite en éducation à l’enfance, j’ai travaillé une douzaine d’années en animation auprès des jeunes. Ma première carrière comme j’aime l’appeler! J’ai eu la passion de l’animation très jeune et je suis heureuse d’avoir eu la chance de travailler dans différents milieux de vie. 

Mon baccalauréat en animation et recherche culturelle à l’UQAM m’aura permis d’aller encore plus loin dans cette voie. Après mes études, j’ai obtenu un PVT pour aller travailler un an en Europe! J’ai vécu six mois à Paris et j’ai eu un contrat d’animation dans un hôtel en Crète.

Ces expériences de voyage mémorables m’ont donné le désir à mon retour de trouver un emploi plus stable en communication. Curieusement, le fait d’avoir beaucoup voyagé m’a donné un désir de stabilité, surtout au niveau professionnel. 

J’ai enchaîné les contrats en communication sans réellement me sentir tout à fait à ma place. J’ai essayé de travailler à mon compte et j’ai finalement postulé pour un poste à Radio-Canada que je ne pensais jamais obtenir. Quand j’ai eu la job, c’est comme si je venais de vivre l’aboutissement de ma carrière en communication. Je voulais quitter le monde des comms, mais j’ai eu le poste! 

C’était un rêve d’enfance de travailler à Radio-Canada. Sans doute une de mes plus grandes fiertés professionnelles. J’y suis restée huit années. Ce fut ma maison, ma famille. Quitter ce milieu de vie aura été un immense deuil. 

J’ai choisi de partir après un arrêt de travail, suite à un épuisement. Ce n’était pas un épuisement professionnel lié au surmenage, mais un épuisement de ne plus faire ce qui me faisait vraiment vibrer. Parce que j’avais découvert une autre passion, le coaching. J’ai passé toutes ces années à travailler en communication à savoir avec certitude que j’allais avoir une autre carrière ensuite. 

Ma troisième et dernière carrière : coach professionnelle. J’ai l’impression que c’est la consécration de toutes mes expériences professionnelles. Je n’aurais jamais pu être la coach que je suis sans toutes ces expériences. 

Depuis que je suis devenue mère, j’ai décidé de dédier ma vie professionnelle à ce que j’aime le plus faire au monde : accompagner les femmes en quête d’une vie professionnelle alignée et épanouissante. 

 

As-tu un projet personnel ou professionnel qui t’inspire ?

 

Je vais lancer dans les prochains jours un parcours d’accompagnement, au sein de mon entreprise de coaching. C’est un parcours global vers l’épanouissement professionnel. Je développe ce projet depuis plusieurs mois et il s’apprête bientôt à voir le jour!

 

Qu’est-ce que ta réorientation de carrière t’a mené à accomplir?

 

Accomplir ma mission de vie! Haha! Lors de ma formation en coaching, j’ai eu comme exercice d’élaborer ma mission de vie. C’est un exercice vraiment stimulant à faire et cela m’a amenée à réaliser que c’était ça ma mission de vie : accompagner les femmes à être plus épanouies dans leurs vies professionnelles. 

 

Ville ou campagne ?

 

Je suis Hochelaga-Maisonneuve! Je vis dans un village, en ville. J’ai trouvé ma place. C’est à la fois paisible et animé. J’aime être à proximité de tout et je trippe sur l’esprit de communauté de mon quartier. Je suis une grande fan de la vie en ville. Je trouve que ma qualité de vie est extraordinaire. Je fais tout à pied. Mon bureau est situé entre ma maison et la garderie, juste à côté du marché. 

Le soir et le week-end, on se retrouve entre voisins et amis de la garderie dans les parcs. Ça me fait vibrer! Je réalise que je me ressource énormément en communauté. La nature est aussi en ville. Ma fille passe ses soirées à grimper des montagnes de neige avec ses amis et à revenir à pied / en traîneau / en vélo à la maison. Je ne pensais pas pouvoir vivre ça en ville! Je pense que je m’ennuierais en campagne à temps plein, même si j’adore m’y retrouver le temps d’un week-end ou en vacances. Ça me fait toujours un bien fou d’aller me ressourcer en nature, mais surtout sur le bord du fleuve. Ma famille vient du Bas-du-Fleuve, et j’y retourne tous les étés. J’ai besoin d’aller respirer l’air du fleuve, mais lorsque je reviens à la maison, je suis toujours contente de mon choix de vivre en ville.

 

Matinale ou oiseau de nuit ?

 

J’adore les matins. Tout est possible! Je tente de vivre mes matins paisiblement, car la routine matinale peut parfois me stresser lorsque j’ai des engagements assez tôt. Cependant, mon énergie est vraiment optimale le matin!

 

Sprint ou marathon ?

 

Je pense que j’ai souvent été sprint, mais je tends vers le marathon avec les années. J’ai moins le goût de rusher, haha! 

Je préfère finalement prendre mon temps. Je trouve qu’à vouloir aller trop vite, on manque l’essentiel. Je dirai que parfois, un sprint, c’est bon! Et d’autre fois, un marathon, ça nous pousse encore plus loin. 

Dans la vraie vie, j’haïs ça devoir courir! J’aime la vraie course à pied, mais je n’ai plus le goût de courir après ma queue. 

J’ai le goût de choisir : une belle marche. Est-ce que je peux choisir cette option?!

 

Ta saison préférée ?

 

Définitivement l’été! 

J’adore les changements de saison et ce que chacune d’elles a à nous offrir. J’aurais du mal à vivre constamment en été, mais c’est clairement la saison que je préfère pour la légèreté, le soleil, les parcs, les terrasses, la spontanéité, les vacances, la joie de vivre, les festivités improvisées, les robes d’été, la crème solaire, les soirées qui ne se terminent jamais, les pique-niques, les BBQ… 

J’ai tellement hâte à l’été!

 

D’un point de vue personnel, quel est ton plus grand défi, ou un défi récurrent ?

 

C’est sans doute les routines familiales du matin et du soir qui me demandent beaucoup d’énergie. Même si ça se déroule plutôt bien en général et que nous avons une fille en bonne santé et agréable à vivre, je trouve ça plutôt difficile de refaire des routines tous les jours! D’avoir constamment cette charge. Aller à la garderie / faire le souper / bain / histoire / dodo.

Je savais ce qui m’attendait. Ce n’est pas pour rien que j’ai repoussé l’idée d’avoir des enfants très tard…! 

C’est un défi du quotidien et je suis très consciente que c’est “temporaire”. J’ai aussi plein d’outils pour bien vivre ces routines. Ma plus grande aide est de faire les routines en pleine conscience. Quand je le fais, que je me retrouve dans le moment présent, et qu’il n’y a plus rien autour qui compte, alors là, je vis très bien les routines.

 

Quelque chose de difficile que tu as eu à traverser dernièrement ?

 

La pandémie avec un enfant de 10 mois. Comment dire? Sans doute l’épreuve la plus difficile, éprouvante et déstabilisante de toute ma vie. Je pense que je m’en remets tout juste. Une épreuve qui va sans doute nous avoir marqués pour toujours.

 

Qu’est-ce qui t’aide à rebondir quand ça va mal ou à persévérer dans tes projets ?

 

Ma fille. Je pense qu’elle est devenue mon moteur. Sans vouloir lui imposer cette pression, j’ai vraiment le goût d’être un beau modèle pour elle.

 

Quelles sont les conditions indispensables à ta satisfaction travail-famille-vie personnelle ?

 

J’ai fait d’immenses choix d’un point de vue professionnel et personnel dans les dernières années afin d’avoir une vie qui me convenait davantage. Quand j’ai eu Alice, nous sommes tombés rapidement en pandémie (la semaine de l’intégration à la garderie!), alors j’ai vite été projetée dans une conciliation travail-famille, en même temps. 

Faire des réunions sur zoom avec un bébé qui pleure dans les bras pendant des mois. Ça m’a brûlée et j’ai encore des séquelles de cette épreuve. Cependant, cela m’a transformée et m’a permis de mettre mes priorités aux bonnes places. 

J’ai eu besoin de faire un changement professionnel et de faire un métier qui me passionne, de me trouver un bureau hors de la maison, mais à deux minutes à pied, pour mieux séparer ma vie personnelle et professionnelle. 

À mon avis, j’ai un super équilibre de vie car je peux gérer mon horaire comme je le souhaite.

 

Qu’est-ce qui caractérise ton organisation familiale / personnelle ? Comment concilies-tu entrepreneuriat et vie de famille / vie personnelle?

 

J’ai vraiment diminué mon rythme de travail dans la dernière année en devenant travailleuse autonome. En fait, je travaille moins, mais mieux. C’est toute la différence! Je suis mon rythme et mon énergie et je suis vraiment consciente de mes meilleurs moments pour travailler.

 

Comment recharges-tu tes batteries ?

 

D’abord, je connais mes limites et je fais beaucoup de prévention! Je ne surcharge plus mon horaire et je suis rarement à terre. Sauf quand je suis malade! 

Sinon, la solution c’est ralentir ou même arrêter complètement! Je n’ai plus de malaise à annuler des rendez-vous ou des engagements. J’écoute vraiment plus mon corps, c’est un peu cliché, mais c’est vrai. 

Au quotidien, un bain me fait le plus grand bien.
Aller au cinéma, toute seule.
Prendre des marches.
Prendre plein de pauses pendant la journée (beaucoup de temps blanc!)
Mon yoga les mardis soirs.

 

L’habitude que tu es heureuse de cultiver ?

 

Faire mon tableau de visualisation (vision board) chaque année! C’est un exercice que je fais depuis plusieurs années et c’est devenu un incontournable pour moi. Ce n’est peut-être pas une habitude, mais je suis heureuse de cultiver ce moment d’introspection chaque année.

 

Temps blanc : adepte ou néophyte ?

 

Je suis une adepte! C’est devenu un besoin vital.

 

Quelle est ta façon préférée ou infaillible de t’accorder du temps blanc ?

 

J’ai toujours besoin de temps blanc entre mes transitions. Entre la garderie et le travail, j’aime prendre du temps pour moi. 

Aussi, j’adore les moments de réflexion, de planification que je prends le temps de faire chaque semaine. Je me bloque des moments précis pour du temps blanc, mais je m’en accorde beaucoup plus sans qu’ils soient à l’agenda. C’est devenu ancré en moi.

 

On te suit où?

 

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Bonne nouvelle, elle se joint également à l’équipe des collaborateurs De Saison en tant que coach de gestion et de coach professionnelle. Tu aurais envie de t’offrir son accompagnement personnalisé ou encore d’offrir son accompagnement à ton équipe? 

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