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Portrait : Daniel, de saison en saison

Chaque mois, nous vous présentons des individus inspirants issus de différents types de milieux, des gens que l’on connait de près ou de loin et qui tentent de construire une vie personnelle et professionnelle à leur image, autour des valeurs de bienveillance, de respect de soi, de sens et de saine performance.

Ce troisième portrait met de l’avant Daniel Riou, un homme passionné avec qui nous avons eu la chance de collaborer sur divers projets et qui partage notre philosophie en matière de saine performance.

En quelques questions en vrac, cet entrepreneur, papa et sportif nous partage un partie de lui: ses passions, sa vie de famille, ses projets… Bonne lecture!

Comment te décris-tu?

Papa de deux garçons et passionné de sport. Officiellement, je suis kinésiologue, mais je n’ai pas beaucoup pratiqué dans le métier  « normal » de kinésiologue. Depuis 10 ans, je me dédie à faire la promotion de l’activité physique et surtout à donner des outils aux gens pour rester ou devenir actifs. 

 

As-tu présentement des projets personnels ou professionnels qui t’inspirent? 

Ça fait 10 ans qu’on organise le Défi Entreprises, un programme d’activité physique pour les entreprises et je suis toujours aussi inspiré par la mission de ce programme. Chaque année, des milliers de personnes (re)découvrent l’activité physique grâce à un simple défi lancé par l’employeur ou un collègue. L’objectif à long terme avec le Défi Entreprises est de contrer la sédentarité et l’isolement par une solution vieille comme le monde : bouger, ensemble.

 

Plus récemment, on a lancé Altterre, une entreprise dont la mission est de reconnecter l’univers de la mise en forme avec la nature. On produit donc du matériel d’entraînement avec ce que d’autres considèrent des déchets, comme du sable qui irait au centre de tri ou des pneus déchiquetés en morceaux. C’est un projet pour lequel on a une grande vision à long terme, qui vient avec plein de défis à court terme. En gros, on veut bâtir une entreprise qui a un impact positif sur la terre au lieu de juste diminuer l’impact négatif.

 

Ville ou campagne?

Je suis un classique banlieusard, mais si je dois en choisir un des deux, je dirais ville. Je trouve que c’est plus facile de vivre en ville et de faire des escapades en campagne que l’inverse.

 

Matinal ou oiseau de nuit? 

Matinal.

 

Ta saison préférée? 

Le printemps. C’est pas trop chaud, les fleurs sortent, c’est le temps de jardiner et on se libère du manteau!

 

Sprint ou marathon? 

Sportivement, ma distance préférée est le 5 km. Intense, mais pas trop long pour ne pas « s’écoeurer » . Professionnellement, le marathon.

 

 

Quel est ton plus grand défi, ou un défi récurrent (d’un point de vue personnel)? 

J’ai un côté légèrement anxieux qui peut me paralyser. Avec le temps et de l’aide, je gère de mieux en mieux cette partie de moi.

 

Quelque chose de difficile que tu as eu à traverser dernièrement?

La COVID. Évidemment, en oeuvrant dans le domaine événementiel, ça a affecté nos activités. On est passé d’une entreprise ayant le vent dans les voiles à une entreprise qui a dû adapter la plupart de ses produits. 

 

C’est drôle, mais ça a affecté mon ego de façon importante. Je regardais autour de moi et je voyais certains entrepreneurs qui avaient réussi à augmenter leur chiffre d’affaires pendant la pandémie. D’autres qui choisissaient de garder leur core business et de se préparer pour la relance. Comment savoir quel choix est le bon? Comment rester fidèle à la mission de l’entreprise, tout en l’adaptant à une situation qui a une durée inconnue? Certains jours, on se sentait comme les champions du monde et  un mois plus tard, on trouvait qu’on avait fait des erreurs de débutant.

 

Qu’est-ce qui t’aide à rebondir quand ça va mal ou à persévérer dans tes projets?

Des trucs hyper simples que tout le monde connaît :

  • me souvenir que tous mes besoins de base sont comblés;
  • me concentrer sur ce que je peux contrôler.

Aussi, j’ai un train de vie personnel modeste (par rapport à nos standards nord-américains), ce qui aide à se centrer sur l’essentiel. Même si j’accumule quand même des « gogosses » au sous-sol 🙂

 

Comment concilies-tu entreprenariat et vie de famille?

La nature de ma profession événementielle fait en sorte que je dois partir travailler à l’extérieur une dizaine de fins de semaine par année. J’ai des blitz de travail l’automne et le printemps, alors je peux accorder plus de temps à ma famille l’hiver et l’été. Je compare les événements à des examens scolaires: c’est un genre de rush pour lequel il faut travailler fort, mais ça vient avec des vacances par la suite. Il y a donc une certaine saisonnalité intégrée à notre routine à la maison.

 

Les périodes plus tranquilles me permettent de consacrer plus de temps à bouger en famille. L’hiver, le hockey est très populaire chez nous. On a justement beaucoup profité de la patinoire locale à proximité cette année. Lorsqu’il fait plus chaud, on s’adonne à la randonnée en nature, c’est notre activité familiale typique. 

 

 

Qu’est-ce qui caractérise ton organisation familiale?

J’ai la chance que ma conjointe ait un emploi stable. On peut donc travailler en équipe pour concilier nos horaires différents. Par exemple, son horaire plus régulier facilite la planification tandis que la flexibilité de l’entreprenariat peut me permettre d’aller à des rendez-vous de dernière minute. Ça fait déjà 7 ou 8 ans qu’on navigue bien dans ce rythme. On a grandi là-dedans ensemble, c’est fluide.

 

D’ailleurs, je lève mon chapeau aux couples en affaires et aux entrepreneurs monoparentaux, car avoir sa propre entreprise vient avec des hauts et des bas… c’est un bon défi de jongler avec cette responsabilité en plus de la vie de famille. J’ai beaucoup de respect pour ceux qui vivent avec cette réalité.

 

Quelle est la base de ta satisfaction travail-famille-vie personnelle? 

Se concentrer sur les projets professionnels vraiment porteurs. Quand on s’éparpille dans plein de projets professionnels, ça finit par empiéter sur le temps personnel / familial.

 

Quel est ton truc pour intégrer l’activité physique au quotidien en tant que parent?

C’est un truc vraiment personnel, mais je trouve que de trouver des façons de bouger avec les enfants, ça facilite les choses.
Quand ils étaient petits, je courais avec eux pour aller les porter à la garderie ou tout simplement pour les endormir.
Maintenant qu’ils sont un peu plus vieux, je trouve que d’utiliser la posture du pédagogue est la meilleure façon d’arriver à faire bouger tout le monde en même temps. Évidemment, on n’atteint pas une forme olympique en s’entraînant avec 2 amigos, mais ça fait bouger et prendre l’air! Je complète avec un entraînement de course court ou avec un Altterre.

 

Comment recharges-tu tes batteries? 

En pratiquant des sports d’extérieur : course, randonnée, patin, soccer.

 

 

L’habitude que tu es heureux de cultiver? 

Courir sans montre et jardiner. 

 

Temps blanc : adepte ou néophyte? 

Néophyte. J’ai commencé à l’intégrer de façon personnelle suite au podcast enregistré avec Julie l’automne dernier.

 

Quelle est ta façon préférée ou fail-proof de t’accorder du temps blanc? 

Je vais courir sans montre! Ça fait du bien, souvent je reviens avec le cerveau en ébullition, mais rempli d’air frais et d’espace. 

 

Ton inspiration du moment?

Je suis en train de lire le livre Let my people go surfing d’Yvon Chouinard. Premièrement, on est donc bin chanceux qu’il soit encore en vie! Deuxièmement, c’est une inspiration, notamment pour Altterre en termes de développement de produit, de gestion financière, de gestion de marque, etc.