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5 livres qui font réfléchir : proposés par Les inspirés

Si certains livres font voyager et d’autres rêver, je crois qu’ils font avant tout réfléchir. Car oui, la littérature divertit, mais elle sert également à nous questionner sur notre vie et son sens. J’ai donc demandé à l’équipe de vous proposer un livre qui les avait marqués, qui les avait fait réfléchir, à leur façon. En espérant que ces descriptions de ces quatrièmes de couverture vous feront réfléchir à votre tour… 

 

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La part de l’autre d’Éric-Emmanuel Schmitt – proposé par  Amélie Dugal

« 8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l’Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d’artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d’une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde… » 

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Petit traité de vie intérieur de Frédéric Lenoir – proposé par Émilie Bergeron

« De tous mes livres de philosophie et de spiritualité, celui-ci est certainement le plus accessible, mais sans doute aussi le plus utile. Car ce n’est pas un savoir théorique que je cherche à transmettre, mais une connaissance pratique, la plus essentielle qui soit : comment mener une vie bonne, heureuse, en harmonie avec soi-même et avec les autres. Ce que je dis ici avec des mots simples et des exemples concrets, comme au cours d’une conversation avec un ami, est le fruit de trente années de recherches et d’expériences.

Mon témoignage personnel importerait peu s’il n’était éclairé par la pensée des philosophes et des sages de l’humanité qui ont marqué ma vie : le Bouddha, Confucius, Socrate, Aristote, Épicure, Épictète, Jésus, Montaigne, Spinoza, Schopenhauer, Lévinas parmi d’autres. 

Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la vie, c’est passer de l’ignorance à la connaissance, de la peur à l’amour. » 

Frédéric Lenoir

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Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus – proposé par  Véronique Langlais

«La notion d’absurde et le rapport entre l’absurde et le suicide forment le sujet de cet essai. Une fois reconnu le divorce entre son désir raisonnable de compréhension et de bonheur et le silence du monde, l’homme peut-il juger que la vie vaut la peine d’être vécue ? Telle est la question fondamentale de la philosophie. Mais si l’absurde m’apparaît évident, je dois le maintenir par un effort lucide et accepter en le vivant de vivre. Ma révolte, ma liberté, ma passion seront ses conséquences. Assuré de mourir tout entier, mais refusant la mort, délivré de l’espoir surnaturel qui le liait, l’homme va pouvoir connaître la passion de vivre dans un monde rendu à son indifférence et à sa beauté périssable. Les images de Don Juan, du comédien, de l’aventurier illustrent la liberté et la sagesse lucide de l’homme absurde. Mais la création – une fois admis qu’elle peut ne pas être – est pour lui la meilleure chance de maintenir sa conscience éveillée aux images éclatantes et sans raison du monde. Le travail de Sisyphe qui méprise les dieux, aime la vie et hait la mort, figure la condition humaine. Mais la lutte vers les sommets porte sa récompense en elle-même. Il faut imaginer Sisyphe heureux.»

 

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Rhinocéros d’Eugène Ionesco – proposé par Sandrine Lambert

Désignée par son auteur comme « une pièce antinazie », Rhinocéros est en fait bien davantage. À travers une formidable métaphore qui nous montre les hommes se transformer en véritables monstres, Eugène Ionesco dénonce en réalité tous les totalitarismes, et condamne de manière générale les ravages de l’anti-individualisme et du conformisme, qui tendent à abolir la différence entre les individus pour exalter les valeurs du groupe. 

 

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Les Weird d’Andrew Kaufman – proposé par Marie-Claire Picard

Quelle famille, aussi tricotée serré soit-elle, ne compte pas quelques mailles à l’envers ? Les Weird ne font pas exception. Leur grand-mère Annie, sorte de marraine de conte de fées tordu, le sait : c’est elle qui leur a attribué à la naissance des dons qui ont finalement gâché leurs vies. Des malédons, en somme : Richard, l’aîné, est à l’abri du danger, Lucy ne peut s’égarer, Angie pardonne tout… Alors qu’Annie devine qu’elle va mourir, le vingt avril à dix-neuf heures trente-neuf très exactement, elle confie à Angie la mission de rassembler les Weird afin que les malédons puissent être levés. Débute dès lors une course folle pour réunir le clan éparpillé, du Manitoba jusqu’au Palace-roulathèque-disco Magie mauve du royaume d’Upliffta. L’inimitable Andrew Kaufman signe une saga familiale nouveau genre, variation pétulante et pleine de malice sur sur un thème universel : au fond, quelle famille n’est pas un peu Weird ?