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Poursuivre ses rêves de p’tit cul

Passage obligé. Tout enfant rêvasse de projets ou de métiers. Ceux-ci laissent inconsciemment une marque pour l’avenir. Même s’ils ne se concrétisent pas. Aussi loin que je puisse me souvenir, les métiers d’auteur de romans policiers et d’architecte ont alimenté mes premières étincelles d’avenir. Mais c’est celui d’astronaute qui a enflammé mon imaginaire de p’tit cul.

Oui, trois avenues complètement opposées, mais qui, curieusement, trouvent toujours écho après plus de 25 ans.

J’avais environ 9 ans lorsque mes grands-parents paternels m’ont fait livrer — à mon nom et à mon adresse, s’il vous plaît — un colis de la NASA contenant une centaine de pages et d’images de fusées et d’espace. 

La révélation!

Le souvenir est flou sur le « pourquoi » ils avaient décelé mon début de flamme pour le céleste. Je crois qu’ils revenaient d’un voyage au Texas et que leur récit au Johnson Space Center m’avait impressionné. Du moins, assez pour que je conserve encore ce colis à ce jour! 

Dès lors, je rêvais d’infini et de navettes spatiales. J’en avais également reproduit une à main levée que j’avais utilisée comme affiche! La féérie et l’inexpliqué faisaient briller mes jeunes yeux.

Certes, je ne suis pas près de voyager en orbite. Mais, visiblement, cet univers — NOTRE univers — a fait germer mon intérêt pour le « comment ». Celui-là même qui alimente ma fibre un peu plus scientifique et technique. Un côté plus pragmatique qui résonne très fort dans mon quotidien professionnel.

Pour le « plus grand que soi », l’astronomie et les voyages spatiaux, ils reviennent souvent au galop de manière surprenante et spontanée. Comme d’imposer une seule demande pour un voyage en Floride, soit un détour à Cap Canaveral pour visiter les installations de la NASA. Ou de prévoir ses premières vacances estivales à trois en petite famille, par hasard — vraiment —, près du Mont-Mégantic où trône son Observatoire.

Alors, même si on juge que parfois nos rêves de p’tit cul sont enfouis sous le poids des années, qui sait jusqu’où ils peuvent (encore) nous mouvoir, nous émouvoir, nous promouvoir…

To infinity and beyond! 

P.-S. L’architecte en moi se cache très souvent derrière la caméra, le temps d’immortaliser une œuvre du 1er art sur Instagram.

P.-P.-S. L’auteur de romans policiers, lui, est un peu en train de vous écrire…

 

Crédits photo : Eric Beauregard